Sauve Moi de Toi Tome 2 - Terminé

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Vassily

Je n'ai pas arrêté d'explorer les environs toute la matinée, plus loin je suis de cette famille, mieux je me porte. Il n'y a rien à des kilomètres à part des arbres et la rivière, et pour seul fond sonore il y a les oiseaux qui chantent dans les arbres.

Sauf que j'entends un bruit qui ne ressemble pas à un oiseau qui chante, mais plutôt à une branche qu'on écrase, quelqu'un me suit.

Je m'arrête, avant de me cacher derrière un arbre, attendant de surprendre la personne qui me suit. Si c'est l'un de mes frères, je jure de le pousser dans la rivière en espérant qu'il se cogne la tête contre un rocher.

Mais j'ai tort, ce n'est pas l'un de mes frères. Mélanie est dos à moi en train d'avancer à pas de loup, pensant sûrement qu'elle est en train de me suivre. Un sourire suffisant se dessine sur mon visage.

J'ai envie de m'amuser un peu, vous savez ce qu'on dit, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. En l'occurrence là, le chat, c'est Alexis.

Je m'avance silencieusement derrière elle, et quand je vois sont corps réagir à ma présence, je l'attrape brusquement par le cou d'une main et je plaque l'autre sur sa bouche pour l'empêcher de crier, même si elle essaie. Son corps est collé au mien. Elle essaye de se débattre, sauf que je ne suis plus un gamin. Je la maintiens fermement, je sens la pression de ma main sur son cou, je pourrais l'étrangler rien qu'en appuyant un peu plus.

Pourtant, cette pensée me fait retirer ma main de son cou, elle en profite pour essayer de s'en aller, mais je la plaque contre un arbre la coinçant entre moi et le tronc, mon corps se colle contre le sien et même si je déteste cette personne, mon sexe réagit quand elle gigote contre lui pour essayer de se libérer. Puis, elle cesse tout mouvement, elle a sûrement senti mon sexe gonflé contre ses fesses. Dommage.

Je décale ses cheveux de son cou pour approcher mon visage de son oreille, elle frissonne quand elle sent mon souffle s'écraser contre sa nuque.

- Qui aurait cru qu'un jour, tu danserais contre ma bite.

Elle ne dit rien, sûrement parce que j'ai ma main contre sa bouche, je la retire pour la placer sur son cou au cas où elle aurait envie de crier.

- Lâche-moi Vassily,

- Pourquoi ? Je croyais que c'était ce que tu voulais. C'est toi qui me suis. Chuchotais-je à son oreille.

- Je... je voulais discuter avec toi.

- Je t'écoute princesse, dis-moi tout ?

J'approche mes lèvres de son oreille, avant de la mordre, juste assez pour lui faire mal. Elle sursaute et recommence à bouger contre moi. - Arrête Vassily, lâche-moi !

- Un peu plus et tu vas me faire jouir dans mon caleçon, Lui susurrai-je à l'oreille. Elle s'arrête à nouveau, ce qui me fait rire, il en faut peu pour la déstabiliser.

Je la relâche en m'éloignant un peu d'elle. Elle se tourne pour me faire face, les sourcils froncés, avant d'essayer de me gifler, sauf que j'attrape sa main dans la volée. Mon regard s'assombrit instantanément. Je n'ai plus envie de la tuer, mais qu'elle ne me tente pas. Il suffirait d'une petite étincelle pour que cette envie réapparaisse.

- Tu me fais mal, dit-elle. Sa colère avait laissé place à la peur. J'ai relâché son poignet sans détourner mon regard du sien. Elle observe son poignet avant de le masser.

Je m'attendais à ce qu'elle parte en courant, sauf qu'elle n'a pas bougé, alors je me suis éloigné.

- Attend.