Retrouver son frère.
C'est l'unique espoir auquel se raccroche Jia après la mort de ses parents.
Kim Jia est une jeune femme de 20 ans suivant des cours d'informatique à distance en raison de sa situation financière. Travaillant dans une supérette...
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~ Le vrai tombeau des morts c'est le coeur des vivants. ~
= Chapitre 12 =
Séoul, funérarium de Mujin Lundi 20 Octobre 12:18
Un bouquet de fleure à la main pendant que mon autre main agrippée la lanière de mon sac d'un cuir sombre, je marchais en direction des urnes de mes parents. Tenant fermement le bouquet de chrysanthèmes, je sentais cette boule d'angoisse constamment lorsque je venais ici. La plupart du temps, je rapportais des chrysanthèmes avec moi puisque c'était les fleures préférées de ma mère d'après ma tante.
En grandissant, j'ai trouvé certaines peintures de chrysanthèmes que ma mère avait peinte. En effet, les chrysanthèmes symbolisent la mort dans certaine région mais dans le langage des fleures, elle symbolise un lien familial et donc l'affection. Néanmoins, le chrysanthème jaune évoque le soleil, la lumière et c'est pour cela qu'elle représente le symbole national du Japon.
Mon souffle se perdait au fond de ma gorge lorsque ma figure s'arrêta devant ces deux urnes en marbres. Une plaque indiquant leur identité : le défunt Kim Ho-Joong et la défunte Cho Yeo-Jeong.
Je m'approchais davantage devant cette grande case protégée par une vitre. Elle comportait les deux urnes en marbres, conservant leurs cendres funéraires, un petit cadre photo en bois ciré et des anciennes fleures mortes.
J'ouvris doucement la plaque vitrée avant de tendre mon bras puis de retirer le bouquet de fleurs mortes et de les remplacer par le nouveau bouquet blanc. Refermant le tout, je me reculais légèrement avant de sentir de nouveau mes yeux se noyer de larmes.
Regardant le portrait souriant de ma mère ainsi que la posture du défunt officier que mon père était, je sentis mon cœur se serrer.
-Papa...Maman...je suis désolée. -j'ai marmonné. -D-désolée de...ne plus venir aussi souvent...mais j'ai une bonne nouvelle. -j'ai doucement parlé avant d'essuyer mes quelques larmes.
Seul ma voix était présente parmi les centaines de urnes qui se trouvaient autour de moi.
-J'ai enfin trouvé un bon endroit où vivre...un toit où...je pourrais vivre sans calculer le nombre de wons dépensait...-j'ai plaisanté.
Serrant les dents, j'admirais leurs sourires remplis de joie de mes yeux larmoyants.
-Maman...je sais que tu aurais sûrement peur pour moi...en sachant que je suis rentrée là dedans....mais ne t'inquiètes pas...j'ai hérité du courage et la force de papa...ça va aller. -j'ai essayé de me convaincre à moi-même.
