Retrouver son frère.
C'est l'unique espoir auquel se raccroche Jia après la mort de ses parents.
Kim Jia est une jeune femme de 20 ans suivant des cours d'informatique à distance en raison de sa situation financière. Travaillant dans une supérette...
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~ Il n'y a pas de mauvaise route, il n'y a que des mauvaises rencontres ~
= Chapitre 24 =
Ruelle de Séoul Vendredi 6 Novembre 22h18
Il y a des moments comme celui-là où je regrette de ne pas être chamane ou encore devin afin de connaître tous les malheurs qui risquent de me tomber dessus.
Comment vais-je m'y prendre avec ce gosse tremblant de froid et dont l'identité reste un mystère ? De nouveaux problèmes à résoudre.
Cette journée est réellement interminable, je ne sais pas si quelque chose de pire pourrait encore m'arriver.
Soudain, comme s'il avait senti ma frustration, les yeux nuageux du garçon se levèrent avant de se poser sur les miens. Malgré la pénombre, je distinguais qu'ils étaient humides.
Il avait sans doute déjà pleuré mais il risque de nouveau de faire glisser ses larmes sur ses joues entièrement rouges.
Je me retiens de frissonner sous l'intensité de son regard. Au lieu de baisser mes iris, je lui offre un demi-sourire rempli de compassion.
Je retire mon ancienne hypothèse, impossible qu'il aille fuguer. Il a plutôt l'air en état de choc, comme si une scène lui revenait sans cesse en mémoire défilant devant lui.
Et si il a été battu ?
Prudente, je lève délicatement la main vers lui mais aucun signe d'auto-défense. C'est déjà un bon début.
Le comportement d'une personne ayant été victime de violence parentale a très souvent tendance à être réservé ou alors très sociable pour cacher leur douleur, cela dépend du caractère de chacun.
Mais un signe confirme ce traumatisme, l'individu a un réflexe, celui de placer ses mains ou ses bras devant son visage, lorsque quelqu'un lève la main sur eux.
Un traumatisme beaucoup trop banalisé dans notre société.
Entre-temps, je vérifie tout de même s' il n'aurait pas des marques sur les bras ou le visage. Rien de suspect.
Cependant, il gardait toutefois cette mine déterrée comme s'il aurait vu un fantôme.
- Tu veux toujours rien me dire ? -j'ai demandé au garçon.
Il se contente de regarder ses pieds avant de tousser tout en essayant de respirer l'air glacial de cette nuit.
Sauf que ces toux n'étaient pas ceux d'une personne enrhumée. On aurait plus dit une irritation des voies respiratoires après avoir inhalé de l'air toxique comme du gaz.
