- 28 -

692 46 41
                                    

~ La mort n'est pas un mal, l'approche de la mort en est un

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

~ La mort n'est pas un mal, l'approche de la mort en est un. ~


/ Mini playlist /

Reminder by The Weeknd
Babydoll by Ari Abdul
Do I wanna know by Arctic Monkeys
Heaven and Back by Chase Atlantic
Cooler than me by Mike Posner

= Chapitre 28 =

Séoul, funérarium de Mujin
Dimanche 8 novembre
09:36

Ce bruit infernal, comme un milliard d'aiguilles qui piquaient ma peau.

Cette dame, qui devait sans doute appartenir au même arbre généalogique, mâchait frénétiquement son dernier chewing-gum à la nicotine en battant de la jambe au même rythme.

Elle était assise sur l'un des bancs placées en l'occasion de la cérémonie de ma tante qui venait de se dérouler dans ce lieu sacré.

La chambre funéraire.

Celle-ci jeta un vif regard dans ma direction en prenant soin de dévisager ma sombre robe traditionnelle et chaque trait de mon visage irrité et blessé.

Une fine cicatrice sur mon arcade sourcilière était cachée par un pansement provenant des accessoires de Soo-min et la blessure sur ma joue ressemblait à du blush naturel.

Mes cheveux étaient levés en une simple queue de cheval tandis que certaines mèches rebelles glissaient contre les extrémités de mes yeux maquillées d'une fine couche de mascara.

Un gloss transparent occupait mes lèvres mais cela fait bien 2 heures qu'il avait disparu, à force d'afficher des sourires hypocrites à des gens tout aussi hypocrites.

La femme sortit un bic de son sac avant de le faire rouler entre ses doigts, espérant qu'il se transforme miraculeusement en une bonne clope bien fumante.

Madame Marlboro était sûrement une personne pour qui l'hypnose, l'acupuncture, le yoga, la méditation et toutes ces conneries n'ont sans doute pas marché.

Adossée à un muret, mon attention était complètement rivée vers elle, ce qui la rendait mal à l'aise mais c'était surtout une chose qui m'occupait.

Durant ces dernières heures, je devais soigneusement accueillir des membres de ma famille dont je ne connaissais absolument pas l'existence avant aujourd'hui.

Des sourires faussement remplis de compassion, des rires amers, des blagues de vieux et des mots qui sonnent faux.

Je croisais les bras en sentant ma gorge devenir de plus en plus sèche, l'air de cet endroit m'étouffait.

𝘽𝘼𝙉𝙂𝙏𝘼𝙉 | 𝘑-𝘑𝘬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant