Chapitre 10

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 Le dimanche matin, je me fis réveiller par Joviale qui était en pleine discussion téléphonique avec Protecteur. En me redressant dans mon lit, elle me remarqua et s'excusa de m'avoir réveillée. Je décidai de me lever et d'aller m'habiller dans la salle de bain. Une fois prête, je repris la direction de ma chambre lorsque j'aperçus Joviale en train de se coiffer devant le miroir. Elle me lança alors :

— Encore désolée de t'avoir réveillée. Protecteur me parlait de la soirée qu'il organisait et il voulait savoir à quelle heure j'arriverai à sa fête.

— Ne t'excuse pas ! Je ne sais pas comment m'habiller d'ailleurs. Tu ne préfères pas y aller seule ? Si tu souhaites, je t'accompagnerai juste.

— Hors de question, tu viens avec moi! Je vais te choisir une superbe tenue qui rendra fou Brave.

— Ah oui j'ai oublié qu'il allait venir.

— Le problème est réglé, dans ce cas.

— Tu veux qu'on aille se balader cette après-midi avant d'y aller ou même manger dehors ?

— Oui pourquoi pas.

Nous nous pressions pour sortir. Nous nous dirigeâmes vers ma voiture. Je mis le contact et démarrai. Après quelques minutes de trajet, on arriva au centre commercial. Joviale se dirigea vers une boutique de prêt à porter tandis que moi vers un restaurant. Joviale fit demi-tour et se précipita vers moi :

— Anxieuse, il y une robe qui t'irait tellement bien. Il faut absolument que tu viennes la voir.

— Très bien, j'arrive mais après on va manger. Je meurs de faim.

Joviale me prit le bras et me tira vers la robe en question. Elle était rouge avec un décolleté plongeant, une robe cintrée. Je mesure un mètre soixante-dix, la longueur de la robe faisait qu'elle m'irait sans doute à merveille tout comme l'avait dit ma meilleure amie. Je jetai un coup d'œil dans les rayons afin de la trouver à ma taille. Au moment où je tombai sur ma taille exacte, je pris l'article en main lorsque je sentis une pression la tirer également :

— Je l'ai vue la première! Lâche cette robe !

— Parmi tous les articles, il a fallu que tu prennes celle-ci !

— C'est vraiment toi ? Anxieuse ? Une robe aussi sexy n'ira jamais à une stressée de la vie comme toi !

— Garde-là Rancunière! Maintenant que tu l'as touchée, j'en veux plus.

— De toute façon, tu n'avais pas les moyens de te la payer.

— C'est cela.

Je pris Joviale qui avait assisté à la scène et m'en allai vers la sortie du magasin. Arrivées au restaurant, je m'installai à une table. Joviale se mit face à moi et me lança tout en posant son téléphone sur la table :

— Elle n'était pas vraiment belle cette robe. Tu en trouveras une bien meilleure.

— Je ne la supporte vraiment pas. Elle se permet tout, elle vient et pense que tout lui appartient. Si seulement il pouvait lui arriver quelque chose à celle-là.

— Et bien, c'est ce qu'il s'est passé Anxieuse.

— Comment ça ?

— Sa voiture cassée, son plongeon dans la piscine. As-tu déjà oublié ? D'ailleurs on sait toujours pas qui s'en est pris à sa voiture et pour quelle raison. Je pense toujours que c'est Haine.

— Non, je ne pense pas. Pourquoi il aurait fait ça ?

— Peut-être parce que c'est un sale type qui ne pense qu'à lui. Il fait que du mal. Tu es la première à le dire. Celui qui a fait ça doit détester Rancunière au même niveau que toi.

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