10.

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Point de vue Naruto.

Cela faisait un moment que je surveillais du coin de l'oeil T/p, en très mauvaise compagnie. La jeune fille face à moi me raconter sa vie, sous peu d'intérêt de ma part. L'homme au côté de la c/c dissipe un cachet dans le cocktail de ma complice de voyage, n'ayant rien vu, ce qui fait que je souhaite l'interpeller, mais un bras m'empêche de bouger, non sans un râlement de part.

-Tu t'en vas déjà ?

Je peste tout en retirant mon bras, avant de voir qu'il était déjà trop tard, le verre bu d'une traite. Mon sang ne fais qu'un tour, sentant le danger à des kilomètres à la ronde. J'abandonne la jeune fille avec qui j'étais, le pas précipité et furieux, en voyant l'homme poser sa main sur la cuisse de t/p. Je dégage rapidement sa main de là, sous un regard haineux de sa part. Je ne lui laisse pas le temps de se lever que j'agrippe le poignée de la jeune femme et l'amène avec moi plus loin, sur la piste, là où il ne pouvait pas nous voir.

-Tout va bien ?

T/p hoche difficilement la tête, l'air ailleurs. 

-C'était le verre traîte. Rigole t-elle, mais je n'étais pas d'humeur à rire.

-Où plutôt ce qu'il a mit dedans. Annoncais-je le ton ferme.

La jeune femme fronce les sourcils, avant d'essayer de se reculer, chose impossible vu le peu de force qu'elle avait.Je la rapproche de moi, collant nos corps.

-Où est l'autre pimbêche ? demande t-elle pestant.

-Qui ça ?

-Celle avec qui tu te trémousses depuis trois heures.

-Oh elle..Je sais pas vraiment. Avouais-je peu intéressé, mais très intéressé par sa réaction qui semble me faire comprendre que me voir avec cette fille lui a déplut durant toute la soirée.

La jeune femme face à moi soupire, tout en la tenant, je sens son corps lâcher progressivement, avant de s'évanouir dans mes bras, la retenant de la chute. J'injure la terre entière, la portant en sac à patate jusqu'à la sortie, décidé à rentrer à l'auberge. L'air frais de la nuit me fait souffler, déjà bien inquiet de la situation.

-Tu as beau rôle à me voler ce qui me revient de droit.

Je me retourne vers la voix masculine, me retrouvant face à l'homme coupable de cette situation.

-Un conseil, ne recroise jamais ma route. Avouais-je le ton sanglant.

Mon envie de le tabasser jusqu'à sang germait dans mon esprit, mais le poids mort sur mon épaule m'en empêcher.

-Tu ne pourras rien faire et encore moins me plaider coupable de cette histoire.

-Tu ne sais pas qui je suis, alors reste à ta place, et ne recroise jamais ma route, où tu auras à faire à moi. Assumais-je, ma voix bien plus tranchante et menaçante qu'elle ne l'a jamais été.

L'homme semble prendre en compte et s'éclipse, me laissant me dépêcher de rentrer à l'auberge. Arrivé à l'accueil, la jeune blonde chargé de s'occuper de la surveillance de nuit nous vois et semble s'affoler.

-Tout va bien ? 

-Pourriez vous amenez une bassine d'eau froide et une serviette à la chambre douze s'il vous plaît ? Demandais-je l'inquiétude se ressentant dans ma voix.

La jeune adulte s'exécute et s'éclipse, me laissant rentrer dans notre chambre dont je laisse la porte entrouverte pour ne pas lâcher t/p des yeux. La c/c était toujours inconsciente, et le corps brûlant. 

-Je vous ai apporté ce que vous vouliez.

Je me retourne rapidement vers la jeune intrus dans la chambre, posant à côté de moi ce que j'avais demandé. Je la remercie avant que celle-ci me prévienne qu'elle revenait très vite avec une carafe d'eau et de quoi grignoter à son réveil. Je trempe la serviette dans l'eau froide de la bassine, avant de l'essorer et la poser sur le front brûlant de l'inconsciente. Je décide de lui retirer une couche de vêtement, lui permettant de mieux évacuer cette chaleur étouffante. Je regarde du coin de l'oeil la carafe et une corbeille de nourriture être posé dans un coin de la chambre. Je remercie une nouvelle fois la femme qui me propose de l'appeler au moindre problème, avant de refermer à clé la porte derrière elle. Mon attention se reporte exclusivement sur t/p, semblant reprendre doucement connaissance. Elle fût vite prise de panique en relevant le haut de son corps, avant que je la repose sur le lit.

-Ne t'en fait pas je suis là. Rassurais-je d'une voix douce.

Sa respiration semble s'apaiser, les yeux toujours clos. J'en profite pour ré humidifier la serviette avant de la remettre sur son front.

-Ne t'en fait pas, le temps que je serais à tes côtés, personne ne te fera du mal, tu en as ma parole. Murmurais-je, replaçant l'une de ses mèches de cheveux, gênant sur son visage.

La convoitise du blondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant