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- Debout marmotte, j'ai des vacances à faire.

Il était donc la, mon premier soupire de la journée. J'ouvre les yeux pour faire face au garde, accroupis devant mon visage.

-L'intimité tu connais ?

Le concerné secoue la tête et se relève.

-Va te préparer.

Je râle me remettant sous la couette, avant de sentir un courant d'air sur ma peau, sans couette.

-Tenten je vais te tuer à laisser rentrer n'importe qui! Hurlais-je pour qu'elle m'entende.

-Il m'a fait ses yeux de biche! Se défend la jeune femme.

-Mais il porte un masque! 

Le silence me répond, me faisant me relever vers mon agresseur.

-Tu lui as montré ton visage ?

-Si je te disais oui, tu ferais quoi ? Se moque le jeune homme.

Je lui balance mon oreiller, lui ordonnant de sortir. Non sans un rire il s'exécute, me demandant d'être prête dans vingt minutes. Je souffle, me jetant sur le matelas.

Je descend, les trois personnes en bas complotant dans mon dos. Le garde se lève, non sans râler des vingt deux minutes que j'ai prise.

-T'es pas content tu retournes chez toi.

-Très tentant demander comme ça..mais non.

-Tenten souhaite moi courage s'il te plaît..

-Vous vous débrouillez tout les deux. Proteste t-elle levant les mains en l'air clamant sa neutralité. 

Je soupire encore plus fort en m'approchant de lui. je le pointe du doigt, un air menaçant.

-Tu me fais chier une seule fois je t'égorge.

-Ca tombe bien j'ai pris mon arme. M'annonce t-il d'un ton moqueur, me montrant son kunaï dans sa poche.

Je râle une dernière fois avant d'ouvrir la porte.

-Bon courage tout les deux, revenez entier.

Je ne dis rien et commence la route, mon sac sur le dos. Le jeune homme me rejoint vite, les mains derrière la tête.

-Tu pars pas en cellule enlève tes mains de là.

-C'est bien à toi de parler. Peste t-il.

-Pourquoi t'es habillé en garde alors que t'es sois disant en vacance ?

-Tu préfères que je me déshabille? Se moque t-il.

Je soupire sous sa lourdeur, continuant la route.

-Comment Naruto a pu prendre un garde comme toi.

-Je le sens arriver comme un reproche..

-Par ce que c'en est un. T'es malpoli, vulgaire, alors que lui prône la pureté haut et fort.

-Alors là c'est l'hôpital qui se fou de la charité! S'exclame le blond. 

Je souris bêtement, réalisant ses mots.

-Ouais t'as pas tort..Dis-je comprenant qu'il faisait référence à moi. Peut-être que ça l'attire les gens comme ça.

-Qui sait. Sous entend le jeune homme à côté de moi.

Je rigole en y pensant, continuant la route vers une destination inconnu, avec un inconnu.

La convoitise du blondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant