8.

105 3 1
                                    

-Tu sais où aller au juste ? Demande Naruto, marchant les mains dans les poches.

-Je connais ce pays comme ma poche.

- Là n'est pas ma question.

Je tourne le visage vers lui, semblant plus que sérieux.

-Tu es celui qui a le moins voyagé entre nous deux, alors laisse faire la chef.

Un sourire se dessine sur ses lèvres hochant la tête.

Nous arrivons rapidement dans un petit village peu habités mais très festif en cette période. Dans les rues, plusieurs personnes se retournent, curieuse face au blond avec moi, qui s'approche un peu plus pour parler bas.

-Que compte tu dire si on me reconnait ?

-Que je t'ai kidnappé ? Souriais-je. Tout le monde parle de la beauté fatale que tu représentes mais personne est capable de te reconnaître entre plusieurs blonds, ça devrait faire l'affaire.

-Alors comme ça je suis une beauté fatale ? Sourit moqueur le jeune homme.

- A ce qu'il parait, à croire qu'il leur en faut peu, mais bon la beauté est subjective, allons là. Avouais-je le ton neutre, ce qui semble le déconcerté. 

C'est silencieux qu'il me suit dans un hôtel ou nous passerons la nuit. La réceptionniste nous accueille avec un grand sourire, non sans regarder le blond de haut en bas.

-Bonjour que puis-je pour vous ?

- On voudrait de..

-Une chambre. Coupe Naruto, tout sourire.

La femme nous regarde tout les deux, ne sachant qui écouter, mais préfère comme d'habitude écouter les petites fesses masculines, non pas sous un soupire de ma part.

-Ce sera la chambre dix-huit. Nous sourit-elle. 

Je prend la clé sans un merci et pars à la recherche de la bonne porte, sous un rire moqueur derrière moi.

-Tu prends un peu trop tes aises mon grand. Pestais-je trouvant la fameuse porte, l'ouvrant grâce à la clé.

-Tu as dis qu'il fallait profiter non ?

-Tu pouvais profiter dans une autre chambre aussi. Dis-je posant mon sac sur le lit double ornant dans la petite pièce.

-Tu pourras être sûre que je ne ramène pas de fille dans mon lit comme ça. Se moque le blond.

-Tu fais ce que tu veux de ton corps, j'en ai aucun droit.

-C'est vrai, mais ça me permet aussi de savoir qu'aucun homme ne viendra dans le tiens.

Son ton de base prônant l'humour semblait bien sérieux, ce qui me fait me retourner vers lui l'air curieux.

-Insinu tu que je suis une fille facile ? Demandais-je légèrement irrité par son propos.

-Non, juste que tu possèdes un charme qui ne rend pas insensible les hommes qui passent à côté de toi.

-Arrête tes bêtises, on sort. Avouais-je ouvrant la porte, l'incitant à sortir.

Le prince blond s'arrête à ma hauteur, pour mettre son visage face au miens.

-Si tu n'es pas capable de le voir, moi je l'ai vu la première fois que mes yeux se sont posés sur toi.

Je reste muette un instant, les sourcils froncés. C'était de la drague ça ?! Je le pousse en dehors de la chambre, les joues cramoisies.

-Cesse de faire le roméo deux secondes.

La convoitise du blondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant