Hazen, jeune étudiante en Corée, fera la rencontre de multiples personnes qui vont particulièrement l'aider dans ce nouveau parcours de sa vie, mais ne s'attend certainement pas à tomber sur un jeune homme avec qui elle a vécu une relation amicale v...
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♡. ˚ഒ CHRISTMAS MARKET.
Les jours passaient à une allure virevoltante lorsque tout allait bien. Jamais encore, je ne m'étais sentie aussi épanouie de toute ma vie. Traîner avec Heeseung tout en ayant conscience que nous sommes un couple semblait être naturel, une sorte d'évidence. Nous y allions à notre rythme, comme nous nous l'étions promis.
Nous avions déjà plus de contact touché, bien que c'était déjà le cas auparavant, depuis que tout était clair, c'était d'autant moins complexe. Alors que je lui faisais réviser les paroles de la chanson qu'il allait devoir performer en fin de mois, j'ai pris conscience que le plus âgé ne semblait pas vraiment concentré et se focalisait davantage sur les pinces en forme de papillon sur le haut de mon crâne.
« Pourquoi tu les regardes comme ça ? Tu les veux ? »
Il s'apprêtait à me répondre une réponse négative, mais je ne lui laissai point le temps de décliner l'offre et transposai les pinces sur ses cheveux, avec plus de mal que prévu étant donné qu'il a commencé à s'emparer de mes poignets afin de m'en empêcher. Je rigolai face à la situation compliquée dans laquelle je me trouvais mais n'abandonnai pas mon but initial qui était de l'enjoliver.
Nous nous sommes tous deux mis à rigoler aux éclats en constatant qu'aucun n'arrivait à battre l'autre — du moins, seulement jusqu'à ce qu'il fût trop déconcentré pour que je parvienne à le plaquer contre le sol et ainsi lui mettre les pinces dans les cheveux, détail qui lui ajoutait une touche coquette.
« T'es contente ? Me demanda-t-il, l'air enjoué sachant que j'en avais eu la profonde envie.
— Ravie. T'es mignonne comme ça. »
Le rosé sourit quelque peu, mêlé à un sentiment d'insatisfaction, n'ayant pas été dans la capacité de me battre. C'est seulement en regagnant mes esprits que je remarquai la position embarrassante dans laquelle nous nous trouvions. Être installée à califourchon sur la taille de quelqu'un était une situation qui ne s'était jamais produite au cours de ma vie.
Nos souffles se mêlaient progressivement, s'intensifiant chaque seconde dès que l'un de nous prenait l'initiative de s'approcher un peu plus. J'étais littéralement à la limite d'accoster ses lippes parfaitement formées.
« Qu'est-ce que vous foutez ici le jour de Noël ?
— Pfff... Jake tu pètes les couilles. Se plaint le cinquième année en lançant son sweat en direction de l'Australien afin qu'il se le reçoive en pleine face.
— Pardon de vous avoir dérangé maître. Exagéra-t-il sur le surnom qu'il avait employé, ne le considérant pas réellement ainsi. Mais on se demandait si vous voudriez nous accompagner avec les autres ?
— Où ça ?
— Au marché de Noël, après on ira sûrement se poser dans le parc.
