Hazen, jeune étudiante en Corée, fera la rencontre de multiples personnes qui vont particulièrement l'aider dans ce nouveau parcours de sa vie, mais ne s'attend certainement pas à tomber sur un jeune homme avec qui elle a vécu une relation amicale v...
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♡. ˚ഒ JOYEUX ANNIVERSAIRE.
Le lendemain, je me levai en vitesse, enjouée à l'idée de souhaiter l'anniversaire à quelqu'un qui n'avait plus profité d'une occasion de la sorte depuis bien des années. J'ai même organisé un réveil plus tôt afin d'être à l'heure pour le lui souhaiter. En effet, Heeseung allait mieux et m'a avertit qu'il reviendrait aujourd'hui sans soucis. C'est pourquoi je me trouvais assise sur un banc, patientant calmement l'arrivée de l'heureux élu.
Lorsque sa silhouette apparût au pied de sa porte, j'étais prête à le rejoindre sur la route pour ainsi lui donner en mains propres les cupcakes que j'avais préparés durant la nuit avec l'aide de Jungwon, qui est plutôt bon en cuisine. Mais quelque chose m'empêcha de franchir ne stresse qu'un seul pas de plus. Une fille s'était ajoutée à ses côtés en lui sautant dans les bras. Tout ça avant même que je ne puisse en faire autant. Un lourd poids s'instaura brusquement au fond de mon cœur, jamais encore je n'avais pensé que je serais capable de ressentir un sentiment à une telle puissance : la jalousie.
J'ai préféré ne pas les déranger en comprenant qu'ils semblaient assez proches puis me suis rendue à l'université tout en faisant en sorte de ne pas emprunter le même chemin qu'eux, car les croiser était définitivement la dernière chose que je désirais. J'ai laissé Riki se rendre à notre faculté aux côtés de mon frère et de son ami, l'ayant prévenu que j'avais quelque chose à faire. Autant dire que je me sentais ridicule.
Ces nombreuses sensations qui s'étaient manifestées m'ont entraînées à respirer de plus en plus rapidement, comme si quelque chose me bloquait agressivement le souffle. Je n'étais plus en état de marcher sans foncer dans qui que ce soit, alors, pour éviter les risques qui auraient pu se présenter, je me suis stoppée dans une ruelle et ai cherché tant bien que mal à calmer ma respiration. Une ruée de larmes éclatèrent abruptement.
Je me sentais déjà un minimum ridicule il y a quelques minutes de cela, mais en venir à sangloter était honteux selon moi. Pourtant je n'étais qu'humaine — mais j'étais persuadée que ça n'était pas normal de ressentir ce genre de chose pour quelqu'un. Alors qu'un lourd silence planait continuellement au sein de l'allée dans laquelle je me situais, des bruits de pas s'approchèrent soudainement, laissant apparaître une silhouette.
« - Riki, qu'est-ce que tu fais là ? Lui demandai-je, séchant mes larmes au plus vite. »
Le japonais ne m'attribua pas même un mot et se contenta de se jeter dans mes bras, sachant certainement que j'en ressentais le besoin. À vrai dire, j'avais parfaitement conscience qu'il avait fait ça dans le but de me réconforter, mais lors de notre échange, j'ai senti que ça avait été bénéfique pour lui aussi, et que ça n'était pas plus mal que je me sois retrouvée dans cette situation déplorable.
« -Ne pleure plus jamais seule de ton côté. Soit tu souris, soit tu pleures dans mes bras. Me conseilla-t-il, le visage enfoui dans mon cou.
