Nacia [terminé]

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Une voix appelle Seat, je me retourne aussi surprise que Seat, un grand mec baraqué, qui a l'air d'avoir la quarantaine se tient devant nous. Qui est-il ? Pourquoi Seat à l'air complètement paniqué, c'est son père ? Pourquoi un mec de la quarantaine serait ici à une fête déjà ?

- Je t'ai manqué ?dit l'homme. Il dégage quelque chose de très effrayant, et le fait que Seat semble aussi flipper que moi ne me rassure pas du tout. Mais qui est cet homme bordel ?

- Dégage de là bouffon. Je sursaute, c'est kenthein qui a prononcé cette phrase, et il se tient derrière Seat est moi, c'est pour cela que je ne l'avais pas vu arriver

- Sinon quoi petit con ? dit le mec 

Kenthein sort son arme de sa poche arrière, et la pointe entre les deux yeux due à l'homme,je recule de quelque pas, pas très à l'aise, celui-ci recule de surprise, ne s'attendant sûrement pas à se retrouver face à face avec une arme.

-Nacia. Dit kenthein

- Oui ? prononçais-je d'une voix pas du tout rassuré

- Prend Seat avec toi et aller dehors.

- O..ok. je ne me sens pas du tout bien ici, dans cette ambiance flippante, et en plus Seat à l'air totalement paniqué , je ne comprends pas. Je ne me fais pas prier pour sortir d'ici, je prends la main de Seat et le tire vers l'entrée, nous sortons de la maison et nous éloignons. Je me retourne vers Seat, il commence à suffoquer, et quelque larmes coulent le long de ses joues. Non, Non, pourquoi il pleure ?

- hein ? Tu m'entends ? qu'est-ce qu'il ya ?

Il respire de plus en plus fort, il fait une crise de panique, merde, merde , je ne réfléchis plus correctement, j'ai l'impression qu'il va mourir à force de ne plus respirer, je tourne la tête dans tous les sens et aperçoit une fontaine. Je prends les bras de Seat et le tire vers la fontaine, je le pousse dans l'eau. Il me regarde très étrangement jusqu'à ce qu'il réalise ce qu'il vient de se passer. Il me regarde droit dans les yeux et fini par sourire.

- Merci Nacia, je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

- Pourquoi cette crise ? Qui était cet homme ?

- Je...je....il est mon pire cauchemar.

Je n'ose pas trop poser plus de question par peur de le braquer, entre temps Seat s'est assis sur un banc pas loin de la fontaine, je le suis et m'assoie à côté de lui.

- Tu sais, dans la vie, dans ce sombre monde, nous avons tous nos propres histoires et nos propres traumatismes. Je te fais confiance Nacia , et tu dois te poser énormément de questions, je vais te répondre.

Je laisse continuer sans dire un mot, mais j'ai très peur de ce que je peux entendre. Je le sens ça à l'air très dure à entendre. Il reprend son souffle pour continuer son récit.

- Quand j'étais jeune, j'avais une enfance assez heureuse, ma mère est quelqu'un de vraiment bienveillante et gentille, mon père est quelqu'un qui travaille énormément donc il était souvent absent quand j'étais jeune , mais je l'aimais du plus profond de mon cœur, il était vraiment mon exemple et il l'est toujours aujourd'hui . Mon oncle, le frère de mon père, a toujours été présent dans notre famille, il était un peu comme un deuxième père pour moi. Il m'a énormément appris, j'idolâtrait mon oncle, vraiment. Mais lors de mon anniversaire de mes 15 ans, mon oncle est venu comme à chaque fois.

Sa voix devient de plus en plus tremblante, j'ai vraiment peur de la suite.

- Ce soir-là, alors que j'étais dans ma chambre pour essayer le nouveau jeu vidéo que mes parents m'avaient offert, mon oncle est rentré dans ma chambre. Il s'est approché de moi avec un sourire malsain, exactement le même qu'il avait ce soir.

Je comprends alors que cet homme flippant était son oncle.

- Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qu'il se produit qu'il avait fermé la porte à clé, et qu'il s'était jeté sur moi, je te jure Nacia, j'ai essayé de me défendre , mais j'étais vraiment trop paralysé par la peur, je ne comprenais pas pourquoi il me faisait ça à moi.

Seat pleure à chaude larmes, et je pleure aussi, c'est ainsi que même sans aucun mot je comprends ce qu'il s'est passé. Je pleure à chaude larmes, et prend Seat dans mes bras. Je le sers très fort entre mes bras.

- Ce jour-là, il m'a salit, il m'a volé le peu d'innocence qu'il me restait, il m'as complétement détruit Nacia, il me fait peur, j'ai toujours la peur qu'il revienne, je revoie cette scène si douloureuse toutes les nuits dans mon sommeil, je te jure c'est si malsain tout ça, ce n'est pas normal.

Il éclate en sanglots, je ressert mes bras autour de lui, et je pleure avec lui.

- Tu sais Seat, je te comprends, je te comprends très bien ; aucune personne dans ce monde n'as à subir des choses pareilles, tu le mérites pas, met toi ça dans le crane, cette personne est une personne très malsaine et un jour tu verras elle paieras pour toutes les atrocités qu'elle a commise. Je te comprends très bien, parce que je partage ton histoire, j'ai vécu la même chose, le jour de mes 18 ans.

En prononçant cette phrase, je le sens me resserré très fort dans ses bras

- Je connais cette sensation de se sentir sale, comme si nous l'avions mérite, comme si c'est à cause de nous que cela s'est passé, mais crois-moi, dans ce genre de situation, la victime ne sera jamais coupable , la victime n'a jamais demandé à être salit, jamais. Tu es une personne très forte Seat et je te comprends si bien putain.