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Avoir du courage ne se manifeste pas toujours par des actes héroïques d'envergure.
Avoir du courage , c'est se respecter assez pour savoir dire non , plutôt que de céder aux demandes qui ne nous conviennent pas.
C'est accepter de reconnaître la réalité même quand elle fait mal.
C'est se relever des coups durs, encore et encore et encore, parce que rien ne peut nous détruire sans notre consentement.
C'est parfois avancer dans le vide, même avec la peur au ventre, parce qu'on sait qu'il y aura toujours un soutien, un appuie quelque part, même si nous nous croyons seuls.
Faire preuves de courage c'est accepter d'être imparfait et s'aimer quand même, parce que le courage est l'une des plus grandes preuves d'amour envers soi même.

J'ai passé le plus clair de ma vie à souffrir , à encaisser.
Mes parents qui ne m'ont jamais aimé, qui ont passé leurs temps à me lever la main dessus.
Vous n'imaginez pas comment l'on se sent quand cela arrive.
On se demande juste « pourquoi ? » , on se demande ce que l'on a fait pour mériter une vie comme celle ci.
On se tourne vers dieu , on lui demande de l'aide mais pendant très longtemps rien n'arrive.
Mais j'ai eu le courage de supporter tout ça pendant de nombreuses années ,
Je me suis longtemps haïs pour toute cette faiblesse mais aujourd'hui je me rends compte que j'ai été extrêmement courageuse ,
Même si je n'ai plus ma soeur à mes côtés , je m'en sors.
Pas totalement , mais je m'en sors et je m'en remettrai.
Parce que j'ai le courage de m'en sortir.
J'ai eu le courage de pointer cette arme sur mon père , et je ne sais pas si c'est Dieu, le destin ou n'importe quelle divinité qui m'a mis Gabriel sur mon chemin ce jour là , mais j'ai eu le courage de m'enfuir.
J'ai eu le courage de vouloir reprendre ma vie en main.
Quoi qu'il arrive dans la vie, si l'on veut on peut , et si on peut on doit.
J'ai aussi eu le courage de pointer cette arme sur ma mère , et d'appuyer sur cette maudite gâchette capable d'enlever la vie.
Je ne regrette pas , parce que j'ai eu le courage de montrer que je voulais reprendre en main ma propre vie.

Me voilà assise , à l'arrière d'un camion aux vitres teintées noires.
Aujourd'hui, j'ai le courage de mettre fin à ce qui me pourris la vie.
En fin j'espère que je l'aurais ce courage au moment venu.
Je suis entre Gabriel et kenthein , les deux hommes que j'apprécie le plus dans ce monde , même si tout les autres garçons je les aimes énormément.
Je sers la main de ken dans mes mains du plus fort que je puisse.
J'ai peur , peur que cette opération se passe mal , peur de perdre quelqu'un que j'aime. Encore.

Nous sommes tous là , au complet , armé jusqu'au dents ,
Je porte un gilet par balle , et je suis armée , comme dans les films.
Mais aujourd'hui ce n'est pas un de ces films américains que l'on regarde confortablement dans notre canapé ,
Aujourd'hui c'est moi le film.
Le personnage
Mais je suis la seule actrice de ma vie .

Le camion s'arrête , nous y voila.
Je ferme mes paupières et je les sers très fort , comme si ça allait calmer mon coeur qui bat beaucoup trop vite pour que ce soit normal.
Je tourne la tête vers kenthein qui lui me regardais déjà.
- ca va aller Nacia. Dit-il
Il s'approche de moi et me plaque un baiser sur le front.
Je ferme doucement les yeux pour apprécié ce geste.

- c'est partie les gars ! En place ! Dit Gabriel

Nous nous regroupons tous devant le camion ,
En cercle.
- je vous aimes les gars. Dis-je avant de leur tourner le dos.
J'entends leurs voix une par une me répondre des « moi aussi nacia » .
Je souris , mais ça ils ne peuvent pas le voir.

Nous savons tous ce que l'on a faire , le plan a été répété mainte et mainte fois.
J'avance vers le portail, en marchant bien au milieu de l'allée,
Des gardes se retournent vers moi , pointe leurs armes dans ma direction ,
Mais c'est déjà trop tard pour eux , j'avais prévus le coup.
J'appuie à plusieurs reprises sur la gâchette , et ils tombent tous les uns après les autres.
- attaque surprise les gars ! Chantonnais-je

Je tire dans le moteur du portail , et fais peter le système pour pouvoir l'ouvrir manuellement,
Je vois du coin de l'œil , les équipes qui sont avec moi avancer.
Le plan commence bien.

Je m'avance vers mon ancienne maison , en marchant droit devant moi , comme si je faisait un défilé,
Mon père ne s'attendra pas à ça , il ne se doutera jamais que j'aurais le culot de me pointer ici.

Je rentre dans la maison en défonçant la porte d'entrer avec derrière moi l équipe qui m'accompagne.
Des gardes partout. On anéantit tout le monde. Personne ne doit survivre.

Le but ? Placer des bombes partout.
Je suis chargé de mettre les bombes au sous sol , il n'y a que moi qui connais cette partie de la maison mieux que les autres.
J'ai pu fournir des plans du reste de la maison aux autres.
Au sous sol, il y a beaucoup moins de gardes ,
Je cours , je suis pressé, pressé d'en finir.

Je parcours toute les salles du sous sol en y posant des dynamites et des bombes.
Je ne m'attarde pas sur les salles , bien trop peur que mes cauchemars me rattrapent.

Une fois tout cela fait je remonte , des tirs partout ,
Mince ! Du renfort est apparu.
J'aperçois Gabriel et me met dos à lui ,
Nous tirons sur toutes les personnes qui sont nos ennemis.
Je ne réfléchis plus. Je suis redevenu la machine vivante que mon père avait battis ,
Je vise et je tire puis je vise et je tire et ainsi de suite.

Des corps et des corps tombent au sol , que ce soit de notre côté ou du côté des ennemis , des morts et encore des morts , ça ne s'arrête pas.

Je vois esteban et Seat en face de moi qui viennent nous aider.
Le salon de cette maison est devenu un champ de bataille , comme à la guerre.
Du coin de l'œil je vois Seat s'écrouler au sol ,
Je pivote mon corps vers celui qui lui a tiré dessus et je tire.
Balle dans la tête.
Puis je cours , du plus vite que je peux.
- Seat ! Seat tu m'entends ? Ça va ?
Je n'ai le droit à aucune réponse , je commence a paniquer.
Non , non , non
Pas toi , pas maintenant.
- aller Seat fils de pute c'est pas drôle.
Dis-je en sentant les larmes aux coins de mes yeux.
- c'est pas sympa de m'insulter comme ça.
Je souffle de soulagement
- putain j'ai eu trop peur.
Je lève la tête vers gabriel et esteban qui me regardent , inquiets
Et je hoche la tête , en levant le pouce.
Ils soufflent à leurs tour de soulagement.
- tu as été touché ou ?
- dans la cuisse.
- ok, tout va bien , on ne meurt pas d'une balle dans la cuisse. Dis-je autant pour lui que pour moi même.
Je le prend par les épaules et je le tire à l'abris ,
Les tires commence à diminuer ,
Un coups d'œil et je vois que se sont les ennemis qui subissent plus que nous.

J'arrache un bout de ma manche et je m'en sert pour mettre autour de la cuisse de Seat et je serre.
- aie bordel !
- oups

En entendant plus aucun coups de feux je me relève et remarque qu'il reste Gabriel , esteban et quelques hommes a nous debout.
- ok, a par Seat qui est blessé, ça a l'air un peu près d'aller.
- oui , il faut retrouver ken et Max. Réponds Gabriel.

Au même moment des coups de feux se font entendre à l'étage.

Nacia [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant