Je suis Convergente. TERMINÉE

Chapitre 3: Composition de souvenirs

Je me réveille en sursaut, tous ses souvenirs, son heureux mais me faut mal. Ils représentent tous les êtres chers que j'ai perdus, et il y en a malheureusement déjà trop.

**************************-----************************

Papa, maman, Tobias, Christina, Caleb... Les personnes les plus importante de celle que j'étais avant, avant de rencontrer cette faction, cette famille, sont disparu, ou mortes...

Je tourne mon regard vers mon réveil, en chemin celui-ci s'arrête sur mon piano. Les garçons me l'ont offert à mon anniversaire l'année dernière, quand ils ont appris que ma mère m'avait appris à en jouer. Grâce à elle j'ai continué, même sans piano : j'arrivais à entendre les notes dans ma tête rien qu'en imaginant les morceaux. Je ne l'ai touché que deux ou trois fois depuis que je l'ai, il me rappelle trop maman.

Je détourne finalement le regard de cet objet pour regarder le réveil : cinq heure trente-deux. J'essaie de me rendormir mais en vain, je n'y arrive pas. Finalement à six heure cinquante, je me lève, vais me doucher, manger un petit truc et me rallonge au final sur mon lit, perdue dans mes pensées.

Quelques minutes plus tard je tourne la tête vers le piano, puis me lève et me mais devant, jouant d'abord des notes hésitantes puis joue un air que ma mère m'a appris, le premier en fait.

Au bout de quelques notes je fredonne les paroles qui vont avec. Maman avait fait la musique et écrit le refrain, et moi j'ai écrit les couplets bien plus tard, modifiant quelques paroles pour moi.

Cette chanson parle de mon grand-père, donc du père de ma mère.

Inconsciemment je me mets à chanter :

-Ce que j'entends à chaque pas

C'est le sifflement des balles qui me frôlent

Et je ressens, dans ce combat

le poids de ton absence sur mes épaules

Et j'ai prié le ciel pour qu'il prenne bien soin de toi

Je finirai ce que j'ai commencé et je'n baisserai pas les bras.

Sans le vouloir, je verse quelques larmes tout en me perdant dans mes souvenirs.

+ + + + +

Je me réveille en criant. J'ai rêvé -si on peut appeler ça un rêve- que tous les Altruiste était morts. Tous morts, devant moi, j'ai vu maman se faire tuer par des Audacieux aux regards vide de toutes réflexion, vide de sens, vide de pitié et de remords.

J'entends des pas dans le couloir et la porte de ma chambre s'ouvre sur ma mère qui vient en écartant ses bras où je vais directement me réfugier avant d'éclater en sanglots.

Maman n'essaie pas de comprendre, me rassure et console.

Je peux voir son tatouage près de son aisselle, souvenir de sa nativité Audacieuse. Du coin de l'œil, entre mes larmes, je perçois aussi mon père, adossé au cadre de la porte et nous regardant d'un regard tendre et protecteur ma mère et moi.

J'entends maman fredonner, je reconnais l'aire de la mélodie, je connais aussi les paroles, mais je n'arrive pas à l'entendre chanter correctement à travers mes sanglots.

Quand j'arrive à me calmer, ma mère chantonne encore la chanson écrite par elle-même, destiné à grand-père.

J'arrive à entendre les paroles: