Chapitre 12

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Sans suit une soirée agréable, où, je me suis surement endormie, la tête sur l'épaule d'Éric alors qu'il me racontait un livre qu'il avait lu pendant son enfance.

Le lendemain je me réveille dans mon lit alors que j'ai le souvenir d'avoir parlé toute la soirée. La soirée de la veille prouve vraiment qu'Éric jouait un rôle chez les Audacieux parce qu'ici, il n'est pas du tout pareil. Il est gentil, prévenant, blagueur, parfois moqueur, et protecteur –même un peu trop.

Je me redresse pour regarder l'heure : midi cinquante.

Wow, c'est la première fois depuis... un baille que je dors autant.

J'abandonne difficilement mon lit et vais me passer un coup d'eau sur le visage au lavabo. Je relève la tête et me regarde dans le miroir. Depuis la simulation mon apparence a changé : j'ai grandis, mon corps et mon visage se sont affinés, j'ai plus de formes, mes yeux sont plus éclatants, brillant d'un autre éclat, mes cheveux ont poussé ; alors que je les avais coupés de moitié après la simulation, ils m'arrivent désormais au bas du dos et sont plus lumineux même dans les souterrains, mes jambes sont plus longues et plus fines. Les garçons du groupe m'ont même dit que certains gars disaient que je leur faisais tourner la tête. Pourtant, je ne me considère pas comme ''belle'', je suis seulement moi. Je hausse les épaules puis sors de la salle de bains en m'étirant pour aller dans la cuisine

Sans grande difficulté, je conclus qu'Éric s'est endormi ici en sentant une bonne odeur de café et en voyant une couverture posée sur un des canapé du salon.

-Salut toi, ça va ? je lance à Éric alors qu'il est de dos à moi.

-Oui et toi, me répond-il en se retournant.

Je le dévisage quelques secondes avant d'éclaté de rire.

Mon gros nounours a trouver le moyen –je ne sais comment- de se mettre de la farine jusque dans les cheveux.

Attendez, de la farine ?

-Mais qu'est-ce que tu me fais Éric ? Tu veux saccager ma cuisine s'est ça ?

Il s'essuie brièvement le visage avec la serviette posé sur son épaule.

-En fait, l'objectif, s'était plutôt de nous faire des pancakes pour le petit déjeuner.

Je rigole.

-Ah oui ? Et ils sont dans quel état ? je demande, curieuse.

Il prend le saladier derrière lui et me le montre.

-Ils attendent d'être cuits.

-A toi l'honneur, dis-je avec un sourire. Je vais me changer, je ne vais pas aller travailler comme ça !

C'est vrai que je suis encore dans la même tenue qu'hier soir.

De retour dans la chambre, je m'habille d'un débardeur blanc à motif de multiples couleurs et d'un pantalon noir qui laissent apparaître mes formes. Avant de sortir, je prends ma veste en cuir et mes basquets montantes pour les amener dans la cuisine.

Dans un soupire, je sors de ma chambre, en pensant à Uriah, Lynn, Christina, Marlene ou bien Shauna, Tori, Zeke, Tobias.

Tobias...

Je pousse encore un soupire et vais rejoindre Éric pour commencer ma journée avec un bon petit déjeuner.

Enfin, je l'espère...

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant