Chapitre 20

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Avant de commencer le chapitre, j'aimerais remercier celles (et ceux s'il y en a) de commenter et aimer mon histoire, vraiment, sa motive :-D

Alors merci pour vos commentaire ♥♥♥


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Je jette un rapide coup d'œil derrière le mur. Ils sont tous là. Les Érudits, les Sans-Factions et les Résistants. C'est moi la dernière, et ils m'attendent dans un silence de mort.

-Je suis sûr que ces gens ne viendront pas, chuchote Tori à Zeke.

Il répond par un haussement d'épaule. Derrière lui je vois Uriah tourner la tête dans tous les sens, surement pour me chercher.

A noter : je suis la seule à être venue seule et les autres ont pratiquement leur faction avec eux.

Je souffle puis me décale du mur en avançant vers le cercle à trois-quarts fermé qui s'est formé. Enfin, ce n'est pas tout à fait juste parce qu'il y a presque vingt mètres d'espace entre chaque faction. Tout le monde me regarde avancer sans me reconnaître grâce à la grande capuche de ma cape qui tombe sur mon visage formant une ombre de sorte que personne ne voit mon visage mais que moi je vois tout le monde.

-Bonne chance. Et fait pas de connerie, rappelle-toi, on ne cherche pas la guerre donc garde tes mains loin de tes couteaux et ton viseur loin de Jeanine et Evelyn, me lance Éric via l'oreillette.

Je jette un coup d'œil à la caméra et acquiesce discrètement.

-Bien, bien, bien, tout le monde est là. Nous pouvons commencer, débute la leader des Erudits, elle se tourne vers moi. Je vois que tu es venue seule.

-Je ne suis jamais seule, dis-je calmement.

Elle rit.

-Pourquoi sommes-nous là ? demande un Erudit.

Je ris jaune sans pour autant enlever ma grande capuche.

-Pourquoi ? Il y a tellement de ''pourquoi'' sans réponse... Pourquoi vouloir la mort des Divergents ? Pourquoi avoir massacré les Altruiste ? Pourquoi ta chère leader veut revoir la personne qu'elle a torturé avec votre aide ? Je ne sais pas, peut-être pour voir si j'éprouve encore des sentiments. Telle que la joie, la tristesse, la pitié. D'ailleurs, en parlant de la pitié, j'en ressens envers vous, je dis à Jeanine.

-Ça commence bien, grogne Éric.

Elle me regarde méchamment avant de dire :

-Tu hésiteras avant d'essayer de les sauver. J'en suis sûre. Nos... consultations ne t'avaient pas laissé indifférente si je me souviens bien.

-Peut-être, mais c'est du passé. Et je sais que je n'hésiterais pas de me jeter devant mon frère pour le sauver de la mort, contrairement à certaine.

Oh... Touché, me dis-je en voyant son regard s'assombrir et un éclat cruel naître.

-Six, me dit Steve dans l'oreillette. Fait attention à ce que tu dis.

-Qu'en sais-tu ? me demande-t-elle. Y a-t-il une personne en particulier pour qui tu pourrais mourir à présent ? Et si elle, elle mourait, tu trépasserais à ton tour de chagrin ? J'en doute.

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant