Chapitre 6

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Chapitre 6 :



-QUOI ? j'hurle pratiquement en me levant.

Sa tête s'enfonce dans ses épaules.

-Oui, sa voix est petite et tremble.

Je commence à marcher de long en large.

-Combien ? Vous êtes combien ? je lui demande en me rasseyant.

-Trois centaine, pas plus.

-De quel âge à quel âge ?

-Trois semaines à soixante-dix-neuf ans.

Je soupire.

-Ce que tu as dit quand nous t'avons dit d'où on venait, sa à un rapport ?

-Pas vraiment, c'est juste qu'après la guerre, les dirigeants du pays des États-Unis, ont ordonné de construire une Clôture autour de chaque grande ville, pour éviter les guerres civiles des campagnes qui progressaient vers les Métropoles. Alors, chaque dirigeant à amener avec eux des points de vue différents et dans chaque ville le système à changer, je ne sais pas le vôtre, mais pour que vous vous soyez enfuis, la raison, dois être grave. Bref, ce n'est pas le sujet, certaines personnes ont survécus aux guerres, comme mes arrière-grands-parents qui étaient encore jeunes à ce moment. Ils ont marchés pendant des jours après la fin de la Guerre de Séparation et ont réussis à sauver plusieurs personnes. Ils ont fondé un petit village derrière la colline, là-bas. On cultive la terre et les bêtes. Pour l'eau, un ruisseau limpide passe au milieu du village pour boire. Mais une sécheresse a tué toutes nos récoltes et plantation. Le chef craint la famine.

-C'est pour ça que tu es venue ici ? Pour chercher à manger ?

Je m'assis à côté d'elle et passe un bras autour de ses épaules en signe de réconfort. Elle baisse la tête.

-C'est bête mais j'en avais l'espoir.

Je lui fais un sourire compatissant.

-Montre-moi, je lui dis en me penchant un peu vers elle.

Elle relève son visage brusquement, les yeux étonnés et bouche-bée. Puis elle la secoue.

-Que vas-tu faire ? demande-t-elle les yeux d'un coup sombre.

-Je veux juste voir comment vous vivez, et votre organisation. Rien d'autre je viendrai juste avec Elena, pas de garde armé, pas de menace, rien. Ok ? Si tu es d'accord bien sûr.

Elle me regarde longuement, hésitante, et fini par hocher la tête.

Un village entier. Un village délabré, sombre sans électricité, et mort. Rien laissait à prévoir qu'un groupe de personne armé de fourche, râteau, pelles et morceau de bois allait nous sauté dessus à tout moment.

Ça s'est pourtant passé comme ça. D'abord, pas très discret dans leur attaque, ils ont fait un boucan pas possible, avant de nous ''prendre par surprise'' –ou pas-.

-C'est moi ! crie Thalia. C'est moi, Thalia !

Des murmures de désapprobations et de surprise sortent des rangs. Un homme avance. Il est vouté et tiens une fourche d'un air qui se veut menaçant.

-Suivez nous et pas de coup fourré, pigé ?!

Je regarde Elena et camoufle mieux mon arme. Elle comprend et fait de même.

Après quelques minutes de marche, nous entrons dans un vieil entrepôt sombre où des centaines de personnes se cachent de la lumière du soleil et où les pleurs d'un bébé retentissent.

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant