Chapitre 9

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-Bonjour! s'écrit une voix dans mon dos.

J'arrête de parler avec Leyl et me retourne pour me précipiter dans les bras du nouvel arrivant.

-Mon gros nounours !!!

-Six! proteste l'ancien leader des Audacieux traîtres.

Je le relâche puis lui plante un bisous sur la joue après lui avoir dit:

-Mais ze t'aime !

-Mais oui, murmure-t-il, dubitatif.

-N'en doute jamais ! j'affirme en laissant la place à mon assistante.

-Salut Éric, lui dit Leyl.

-Salut, ça va ? Six ne t'a pas trop martyrisé ? prononce-t-il en me lançant un regard.

Je tourne la tête en levant les yeux au ciel.

-Bon, je vais continuer... ce que j'étais en train de faire avant que tu ne viennes nous déranger dans notre travail.

-Genre vous travailliez ! Vous discutiez ! De vrai pipelette ses filles !

Leyl qui est à côté de lui, lui donne un coup dans les côtes.

-Aïe, fait-il sans la moindre douleur dans la voix ou même un semblant de grimace sur le visage.

-Tu pourrais au moins faire semblant d'avoir mal ! se plaint la jeune fille.

-Bon, sérieusement, quand vous aurez fini, Éric tu vas poser tes affaires et tu me retrouve en salle du Conseil. Leyl, tu peux aller te reposer, je t'appellerai si on a besoin de toi aujourd'hui.

-Mais je peux... commence-t-elle.

-Non, je ne veux pas savoir. Tu vas dormir, on t'appellera si besoin.

-Six...

-Ecoute moi bien, tu as travaillé pratiquement toute la nuit et heureusement que tu as mis du fond de teint parce que sinon tu aurais une tête à faire peur ! Alors tu vas te coucher et je ne veux pas voir ta tête sortir de ton appart' avant quatre heure minimum.

-Ok...

Leyl partit en traînant les pieds, suivi d'Éric qui descendait pour poser ses affaires chez lui.

Je souffle, amusée par le comportement de ses deux personnes.

Pendant cette semaine, j'ai passé beaucoup de temps avec Leyl, elle est adorable, inspire la confiance et la patiente. Pourtant, elle peut être forte, rebelle et impatiente par moment (quand elle est fatigué, comme aujourd'hui quoi). Je l'adore, c'est comme une deuxième petite sœur, j'ai envie de la protéger... Et je sais ce qu'elle ressent pour mon gros nounours ! S'il lui fait du mal je ferai de lui de la chair à pâtée ! Je vous le promets !

Au bout d'une demi-heure, monsieur décide de se pointer ! Non mais je rêve, il va m'entendre !

-On peut savoir où tu étais ! Sa fait une demi-heure que je t'attends et tu débarque comme ça, sans explication !

-Désolé, j'ai d'abord raccompagné Leyl chez elle, me confie-t-il en se grattant la tête, gêner, avec les joues rouges.

-Ok, c'est bon, mais... je laisse traîner m'a phrase.

-Mais ?

-Tu rougis Eric, je dis d'un air détaché.

Je lui jette un coup d'œil pour voir que ses joues sont devenues complètement rouge tomate.

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant