Chapitre 23

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Après la soirée, le groupe s'est séparé, Christina et les garçons sont sortis rejoindre leurs quartiers d'habitation, sauf Uriah et Zeke qui sont restés avec leurs petites amies respective.

-Désolé Six, mais nous n'avons que trois lit alors... commence Shauna gênée.

-Je dormirai sur le canapé, ne t'inquiète pas, je lui dis avec un sourire.

-Ok, je t'amène un oreiller et une couette, les nuits sont fraîches.

J'acquiesce pendant qu'elle se dirige vers une des chambres pour en ressortir quelques instants plus tard.

-Voilà, bonne nuit Six, me souhaite-t-elle.

-A toi aussi, je lui réponds.

Shauna me sourit et va rejoindre Zeke dans sa chambre tandis que je mets l'oreiller et la couette à leurs places.

-Si tu n'arrives pas à dormir, tu sais où est la salle d'entraînement, me dit-elle avant d'entrée dans sa chambre et de fermer la porte.

Je reste coite quelques secondes avant de m'allonger au-dessus de la couverture et je fixe le plafond.

Ça fait bientôt sept heure que je n'ai plus de contact avec les Convergents, je sors ma montre et la déverrouille. J'envoie un message à toute la bande : Je vais bien, ne vous en faites pas. Je serais de retour dans deux jours et de nouvelles mesures seront prises à ce moment-là. Il est temps de se faire entendre. Bonne nuit à tout le monde. Les gars ne faites pas trop de bêtises et les filles surveillez les. Je compte sur vous. Gros bisous.

Avec un soupire je me mets sur le flanc pour essayer de trouver –en vain- une position pour dormir. Je regarde l'heure. 3h50.

-Shauna avait raison, je vais aller à la salle d'entraînement, je ne vais pas dormir de la nuit, je murmure pour moi-même en me levant pour remettre mon pantalon noir et mon débardeur bleu foncé que je portais lors de la rencontre de cette après-midi.

Quand j'arrive dans ladite salle, je vois que beaucoup de Résistants sont là, sur les rings, au sac, ou au tire.

Mon regard s'accroche au stand de lancer mais j'ai besoin de tapé dans quelque chose. Me dirigeant vers les sacs sans un seul regard aux Audacieux présents qui me fixent curieusement.

Je pose rapidement mes affaires près d'un sac de frappe avant d'aller m'échauffer en faisant des tours de salle en courant. Une fois cela fait, je rejoins le sac et commence à frapper dedans avec seulement mes poings pour l'instant. A chaque coup, j'imagine Evelyn, puis Jeanine, puis Max, et encore Evelyn, Jeanine et ainsi de suite. A cause de ces imbéciles –pour être polie- je dois rester ici, avec les Résistants. Pas que cela soit un problème en soi, mais le fait de devoir leur mentir me ronge. Mes coups s'accélèrent sur le sac de frappe et j'ajoute mes jambes au combat imaginaire. Seul Uriah connaît la vérité, mais je ne peux pas en parler avec lui, pas avec tout le monde qu'il y a toujours autour de nous. Ils –les Erudits- ont menacé ma famille et ma ville. Mes coups s'enchaînent de plus en plus vite. Je me vengerais d'eux, mais à ma manière. Pas les tuer, je ne leur ressemble pas, mais... les juger, équitablement et sans peine de mort possible. L'emprisonnement à vie ? Peut-être, ça ne leur sera que plus douloureux de voir qu'ils ont sacrifié leur liberté pour rien.

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Les équipes de Quatre et de Tori s'entraînent tous les deux jours à partir de six heure de matin jusqu'à midi au corps à corps puis à toutes sortes d'arme l'après-midi.

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant