Épilogue

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Voilà quelques mois maintenant que Chicago a été libéré et que nous l'avons déserté. Quelques heures après notre départ, j'ai envoyé un message à Tobias de Convergente, lui expliquant que je reviendrais, mais pas tout de suite, puis il m'a répondu –alors que je pensais qu'il m'en voulait- et nous avons continué à parler. Teresa et Thomas ont voulu rester à Chicago, et de ce que Quatre m'a dit, Thomas l'a bien aidé afin de crée un système pareil au notre. Je compte leur demander de rejoindre la Coopération une fois leur leader voté et le régime politique bien installer.

Pendant ses quelques mois, j'ai fait le tour des villes alliées à Convergence avec Emily, mais nous sommes maintenant rentrées à la maison, devant la télévision, un dessin-animé allumé, et un plaid bien chaud sur nous et Emily blottit contre moi.

-Tris ?

-Oui ma puce ?

-Chicago ne te manque pas ? me demande-t-elle avec ses grands yeux.

Je lui souris tristement.

-Ce n'est pas Chicago qui me manque ma chérie. Ce sont les gens qui y vivent.

Elle fronce les sourcils.

-Pourquoi tu ne vas pas les voir alors ?

J'ouvre la bouche pour lui répondre mais les mots ne sortent pas.

-Après tout, tonton Thomas et tonton Will y sont bien allés. Et Will est revenu. Toi aussi tu pourrais faire ça non ?

-Oui je pourrais, je hausse les épaules.

-Bah, alors pourquoi tu ne le fais pas ?

Je la regarde en plissant les yeux.

-Chérie, ça te dit d'aller à Chicago ?

Elle écarquille les yeux et se redressant.

-Vraiment ? fait-elle la voix excitée.

Je rigole.

-Oui vraiment.

-Oui ! crie-t-elle en courant dans la maison.

-Emi, calme-toi, les voisins ! je lui rappelle.

Elle revient en courant sur le canapé et ce met debout pour sauter dessus.

-On va à Chicago, on va à Chicago, chante-t-elle en criant.

-Emily, je répète en rigolant.

Je me lève, éteint la télé et la prend en sac à patate sur mon épaule pour l'amener dans sa chambre.

-Aller, zou, si tu veux pouvoir aller à Chicago demain, il faut être en pleine forme et bien dormir, compris ?

-Maaaiis Tris, le film n'était pas fini ! boude-t-elle quand je la pose dans son lit.

Je souris avant de la border et de lui embrasser le front.

-On le finira une autre fois, d'accord chérie ? je chuchote. Maintenant, bonne nuit ma puce.

J'éteins la lumière et sors doucement de sa chambre.

-Je t'aime Emilie, je murmure avant de prendre la poignée de la porte pour la fermé.

-Moi aussi je t'aime grande sœur, chuchote-t-elle, la voix pleine de fatigue.

***

La main d'Em' dans la mienne, je toque à la porte en face de moi.

Un vacarme y répond et la porte s'ouvre après le bruit d'un verrou qui se tourne.

Je suis Convergente.     TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant