~ Chapitre 2 ~ Calista

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/Chapter two/


Je me réveille à cause d'une douleur atroce logée dans mon dos, dormir dans la baignoire n'était pas une si bonne idée au final, le carrelage aurait été plus confortable.

Mon dos est en miettes, je me lève avec difficulté de ce trou. Après ce qui me semble être une éternité, je parviens enfin à me mettre debout et stabiliser ma vue pour aller jusqu'au lavabo. J'ouvre sans attendre la vanne d'eau gelée.

Une fois suffisamment hydratée et consciente, mon regard se pose sur mon acolyte qui dort toujours paisiblement dans la baignoire. Il est temps pour moi de déclarer forfait. Je quitte les lieux en reprenant mes affaires éparpillées dans la pièce.

La chaleur écrasante me donne la nausée en plus de mes maux de tête. Je marche avec le soleil brûlant qui m'éblouit tout le long du trajet. Cette chaleur me cause de nombreux étourdissements qui me freinent sur ma route. Je n'attends qu'une chose le froid et la pluie pour pouvoir respirer.

Mais pas que...

En rentrant dans le hall de la résidence, je m'adosse sur le bord d'un meuble pour regarder les différentes notifications reçues depuis la veille. Une seule notification attire plus particulièrement mon attention un numéro, le même qu'hier, inconnu.

Je remarque que j'ai quatre appels manqués mais aucun message sur ma messagerie donc ça ne doit pas être si important que ça.

Si ?

Ce qui me rend sceptique c'est qu'il a obtenu d'une façon que j'ignore mon numéro privé celui dont seulement deux personnes connaissent son existence. Une chose est sur je ne compte certainement pas le rappeler.

Je fais partie des personnes qui possède deux cartes SIM, c'est primordial pour moi. La première est pour avoir le numéro de tous mes fournisseurs, mecs relous ou la folle au secrétariat de ma fac.

Tandis que la seconde est celle pour contacter mon coach et Dryce, seulement deux personnes ont ce numéro, pas trois, pas quatre, que deux. Le fait que quelqu'un d'autre l'est me rend suspicieuse.

Je me relève pour rentrer une bonne fois pour toutes. Je contourne volontairement cet affreux ascenseur et m'engouffre dans cet escalier emprunté que par moi. Je le monte rapidement, je ne pense pas à relever la tête dans l'intersection ce qui me fait rentrer involontairement dans un inconnu. Ma tête heurte contre le torse d'un homme.

- Putain regarde devant toi abrutie, prend ton putain d'ascenseur de bourges et ne fait pas chier. Dis-je en bousculant pour passer.

L'aimabilité n'est pas fort...

- Mademoiselle Brown, 15 heures de l'après-midi encore soûle, un bel avenir prometteur s'offre à vous.

- Tu te prends pour qui sale... Dis-je en me retournant furieuse.

Cette fois-ci je relève la tête pour l'affronter mais je me ravise en voyant que ce n'est pas n'importe qui, rien que son style vous laisse imaginer la place qu'il a dans la société.

Je le détaille rapidement, quelque chose attire mon attention plus particulièrement sur lui, je ne sais pas si c'est son style, son regard, sa sûreté, sa posture ou tout à la fois.

Un costume noir, un regard noir, des cheveux noirs, des tatouages noirs. Tout est noir, sombre, obscur, douteux, dangereux. Ce n'est pas un étudiant alors sa présence me met confuse.

Un homme comme lui ici c'est très ironique. Surtout dans ce quartier délavé et dangereux depuis quelques années déjà.

Cet homme n'attire rien de bon à première vue.

- Vous êtes ?

- Vous le sauriez si vous ne me coupiez pas la parole pour me demander l'heure.

- Hm du coup ?

- Toujours vouloir prendre les gens de haut en étant faible est un jeu dangereux mademoiselle Brown.

- Que voulez-vous Mademoiselle Brown aime le danger, sur ceux l'inconnu.

- L'inconnu comme tu dis c'est le nouveau propriétaire du domaine dans lequel tu loges sans payer. Je te veux à 18 heures dans mon bureau, aucun retard ne sera toléré.

- Sinon quoi ?

- Viré mais ça tu t'en doutes. 18 heures mademoiselle Brown, 18 heures...

Je ne cherche pas à répliquer fatiguée, je tourne les talons sans prêter attention à son regard intense sur ma personne, ce regard qui me déstabilise grandement. Je rentre rapidement dans mon studio dans un état qui laisse à désirer. Lorsque j'appuie sur l'interrupteur pour allumer la lumière, je remarque l'ampoule a grillé. Super, toujours au mauvais moment !

Je m'écroule épuisée sur mon matelas avant de sombrer dans un sommeil profond, limite comateux.

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[ 760 WORDS]

Plus petit chapitre aujourd'hui, j'espère que vous avez passer un bon moment !

A bientôt pour un nouveau chapitre

KISSSS

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