~ Chapitre 17 ~ Calista

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/Chapter seventeen/


Il balance la robe sèchement sur le lit avant de dégainer la seconde suivante son arme. Tous ses gestes sont rapides et maîtrisés. Il est tellement serein que le regarder me fait froid dans le dos.

Il m'incite à rester silencieuse d'un signe de la main. Je constate que l'alarme a arrêté de retentir dans le penthouse pour laisser place à un silence angoissant.

Malgré toutes ces désapprobations pour que je le suive, il m'autorise à bout et ne voulant pas perdre plus de temps. Ainsi je le suis prudemment en restant bien derrière lui dans ce long couloir parfaitement éclairé. Le penthouse est toujours autant plongé dans un silence déroutant et profond.

Plus nous avançons dans ce couloir, plus mon rythme cardiaque augmente dangereusement jusqu'à devenir douloureux à supporter. J'essaie de canaliser ma respiration qui est devenue lourde, je hume son odeur qui a le don de me calmer, de faire taire mes maux et mes démons.

Son odeur et les sensations qu'elle me procure sont utopiques. Ma tête reste collée contre son dos, nous avançons pas à pas jusqu'à atteindre le bout du couloir.

Quand, soudain, la boule dans laquelle je suis éclate subitement, violemment, instantanément et surtout douloureusement. Tout ça à cause d'une seule et même personne.

Il coupe la connexion qui nous liait est dévale les escaliers rapidement jusqu'à cette personne, il a rangé son arme en une nanoseconde lorsque son regard, c'est posé sur son visage angélique, sa longue chevelure blonde et son corps radieux.

- Vanessa ? Qu'est-ce que tu fais là ? Dit-il surpris de sa présence ici.

Vanessa alors...

- Je suis venue te voir, je n'allais pas rester dans mon studio seule alors que tu es là voyons. Dit-elle joyeusement sans prendre la peine de poser une seule fois son regard sur moi.

- Comment sais-tu que je suis ici Vanessa ?

Son « je» me laisse complètement muette, les mots me manquent subitement. Je commence peu à peu à me sentir de trop dans cette conversation, dans ce penthouse. Mon estomac se retourna péniblement.

- Ton père m'a appelé hier pour m'avertir. Il m'a aussi dit que tu n'avais personne pour la soirée de poker de ce soir alors je suis venue, ton père a accepté direct ma proposition.

- Merci de ta venue ça fait chaud au cœur mais tu peux prendre tes cliques et tes claques et dégager de ce penthouse la situation est sous contrôle depuis bien longtemps et tout ça sans toi vois-tu ? Dis-je sarcastiquement.

- Vanessa on se voit plus tard, on est pressé là tu-

- SALUT LA COMPAGNIE ! J'espère que je ne vous est pas trop manqué !? S'exclame Dryce en faisant son apparition.

- Non alors dégage abruti. Interviens Vanessa.

- Toi, ta gueule salope !

- Connard !

- Pétasse !

- Bâtard !

- Sale chienne !

- Sac à merde !

- Pros-

- OK ! OK ! OK ! STOP PUTAIN ! Vous avez quel âge sérieusement ?

- C'est cette pute- là. S'exclame Dryce ce qui me fait pour la énième fois sourire.

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