~ Chapitre 5 ~ Calista

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/Chapter 5/

NDA: Bien le bonsoir après une courte pause qui s'imposait pour ma santé mentale, me revoilà. De plus lors de cette période j'aimais rien de ce que j'écrivais soit trop fade, soit trop court ou même nul bref un casse tête. J'ai préférée réécrire le chapitre 5, l'améliorer car il manquait quelque chose on dirait qu'il était bâclé donc pas possible, never !

Pendant cette pause j'ai modifié la couverture qui pour le coup représente bien Calista.

Bon je me tais un peu et vous laisse découvrir la suite. Bonne lecture à vous !

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Cette fois-ci je suis bel et bien au mauvais endroit au mauvais moment.

Pourquoi dois-je toujours le croiser au moment où je mis attend le moins ?

Dans le couloir de la résidence et ce soir dans le vestiaire. Deux fois de trop.

Jamais deux sans trois. Comme me souffle ma conscience.

Je fixe la porte du casier couverte de tags que ma main sert mal à l'aise. Je déteste me retrouver dans un endroit isolé et minuscule avec quelqu'un, encore plus avec lui j'ai l'impression.

L'effluve de son parfum hespéridé vient titiller mes narines, toutes mes pensées s'évaporent à chacune de mes inspirations. L'odeur qui se propage dans cette pièce étroite laisse mon imagination partir trop loin.

Puis tout s'arrête brusquement dans mon esprit lorsque j'entends un raclement de gorge ferme me rappeler à l'ordre. Une seule chose me revient en tête, sa phrase.

« Maintenant, je réfléchirai à deux fois avant de vous énerver Mademoiselle Brown. »

- Les personnes les plus calmes sont souvent les plus dangereuses, toujours se méfier de l'eau qui dort si je peux me permettre Monsieur.

- Si je me fis à ce qui s'est passé ce soir, je vous dirais oui Mademoiselle Brown, mais en fin de compte non, car vous êtes tout sauf calme et sympathique enfin ça, c'est ce que vous voulez, je me trompe ?

- En effet je ne cherche pas à être sympathique encore moins avec les gens comme vous.

- Vous voulez dire les gens qui n'ont pas besoin de devenir toxico pour oublier leurs problèmes ?

- Il n'y a que les incultes dans votre genre qui se fit aux rumeurs alors je vais vous remettre les pendules à l'heure. JE. NE. SUIS. PAS. UNE. PUTAIN. DE. TOXICO. Dis-je en clanquant violemment la porte du casier.

- Pourtant, vous aimez suivre le parcours de votre mère et ce à la perfection si je dois dire.

C'est la phrase de trop pour ce soir. Le sujet qu'il ne faut jamais évoquer avec moi. Je décide de faire face volte vers lui, je le retrouve adossé dans l'encadrement de la porte plutôt fier de sa réplique. Je marche avec une attitude menaçante vers lui resté toujours aussi serein. Mon regard haineux domine le sien bien narquois bien "je m'en foutiste".

J'arrive bien vite à sa hauteur, mon poing s'abat directement dans son arcade droite. La seconde qui suit un filet de sang s'échappe pour couler le long de son visage.

Sa tête baissée, il passe son index sur la blessure pour constater les dégâts. Il lâche un rire aussi froid que la glace. Je reste devant la tête haute, les poings toujours serrés. Sans que je m'y attende il m'envoie violemment un coup de poing dans les côtes, je grogne face à la douleur. Il m'attrape fermement par la nuque pour me plaquer la seconde suivante contre les casiers. Nos regards sont scellés seulement pour s'envoyer des éclairs qui laisseront des traces.

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