~ Chapitre 13 ~ Calista

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/Chapter thirteen/


Au moment où la porte s'ouvre, le sifflement des balles forme dans un brouhaha. Les balles fusent dans toutes les directions, les murs se retrouvent perforés en quelques secondes.

Tous les objets se brisent instantanément par la puissance des balles, en une fraction de seconde, le bureau finit dans un piteux état. Les gardes vident leur chargeur sans prendre la peine de savoir notre réelle position.

Je m'approche de Ryan en rampant au sol pour éviter de me prendre une balle qui pourrait m'être fatale.

J'écarquille les yeux lorsque je le vois sortir une grenade. Je vais pour lui arracher des mains dépassé par les événements, mais celui-ci en décide autrement appuyant ces propos par un regard noir.

- C'est une grenade assourdissante, relax juste fait gaffe aux oreilles. Dit-il en la jetant.

Je regarde la grenade rouler sur le sol jusqu'à émettre un flash lumineux éblouissant qui me brouilla la vue suivit d'un son strident qui me crée un acouphène atroce. Complètement sonnée, je m'écroule perdant tous mes moyens un court instant.

En relevant la tête, je m'aperçois que je suis de nouveau seule dans ce bureau, Ryan n'est plus dans la pièce. Chacun pour soi jusqu'au bout.

Je me relève difficilement en récupérant mon arme. Je me place encore légèrement étourdie dans l'encadrement de la porte pour tirer sur les derniers vivants.

Lorsque nous apercevons tous les corps au sol inertes et que le bruit des balles s'est stoppé net dans un silence de mort, nous baissons à l'unisson nos armes. Sans attendre, nous quittons précipitamment les lieux.

Arrivée sur le seuil de la porte, je constate que celle-ci n'est pas surveillée comme prévu. Mon regard se pose sur la foule qui n'a pas bougé depuis notre départ.

Je fus étonnée par la qualité de l'isolement, du jamais, vu. L'air de rien, je descends le dernier escalier pour me fondre dans la masse, la soirée bat toujours à son plein.

Je constate rapidement que le nombre de gardes a quadruplé aux portes, fenêtres, escaliers. Oubliant sa présence, je manque de lui rentrer dedans lorsqu'il fit face volte dans ma direction.

Nos regards se scellent, une sensation inconnue appuyée par son regard si intense sur ma peau me fait frémir faiblement. Dans un mince sourire, il se rapproche légèrement, de sorte à ce que nos corps rentrent subtilement en contact.

- Derrière moi, se trouve un rideau, il donne accès aux cuisines, tu le traverses, tu te rends dans la chambre froide au fond puis tu cherches la trappe d'aération, tu l'enlèves, tu rentres dedans puis tu avances jusqu'à arriver au bout. On se retrouvera, fait attention en chemin et surtout évite de tomber arriver au bout pas sûr que je te rattrape.

- Ça mène où ?

- Dans la gaine de l'ascenseur. Je vais placer les bombes toi, tu te dépêches, car je ne t'attends pas.

Je hoche la tête en signe de confirmation, je prends la direction opposée à la sienne. J'attrape d'un geste purement calculé une coupe de champagne pleine en adressant un bref sourire au serveur.

Je bois le liquide pétillant d'une traite tout en m'approchant de ma seule porte de sortie.

Un groupe de musiciens fait son entrée dans la salle, les invités s'avancent vers eux dans un mouvement de foule. Bon timing. Les gardes ne savent plus où donner de la tête alors je me glisse maintenant de l'autre côté de ce rideau.

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