Chapitre 18 - Dale

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Nous arrivâmes à Dale après quelques heures de marche.

- Messire ! Messire ! Venez voir ! Cria le monosourcil depuis le haut d'une tour.

Je regardais Bard d'un air surpris, puis nous allâmes retrouver Alfrid. Il pointait du doigt la Montagne.

- Regardez, les braisiers rouges sont allumés.

Je soupirai intérieurement de soulagement. Cela signifiait que les nains n'étaient pas morts.

- Ainsi, la Compagnie de Thorin Écu-de-chêne a survécu, déclara l'Archer.

- Survécu ? Alors il y a une bande de nains là-dedans avec tout cet or ? Cracha l'homme à la toque.

- Rassures-toi Alfrid, il y a assez d'or pour tous dans la Montagne. Installez-vous pour la nuit, trouvez-vous un abri, allumez des feux ! Ordonna Bard aux rescapés. Alfrid tu es de garde cette nuit.

Ce dernier soupira et partit.

- Je ne le supporte pas ! Soufflai-je.

- Je t'admire pour ta retenue alors, rigola le batelier.

- C'est vrai que j'en ai un peu plus que les habitants de la ville.

Nous commençâmes à partir nous aussi afin de trouver un abris pour la nuit.

- Comment allez-vous faire pour demander des richesses à Thorin ?

- Que voulez-vous dire ? Demanda Bard.

- Sachez que à l'heure où je vous parle le mal du dragon a sûrement déjà rendu fou Thorin, expliquai-je. Il ne sera pas aisé de lui soustraire de l'or. Cette malédiction l'a rendu plus avare que quiconque.

- Je dois essayer, nous en avons besoin pour reconstruire la ville.

- Vous avez raison, concédai-je. Venez, allons retrouver vos enfants.

Je traversai les ruines de Dale, guidée par Bard car je ne savais pas où était les enfants. Nous arrivâmes sur la place centrale et j'aperçue Tilda cachée derrière un mur.

- Elerinna ! S'écria-t-elle en sortant de sa cachette. Tu n'es pas partie !?

- Bien sûr que non ! Comment aurai-je pu partir sans vous dire au revoir ?

Elle me fit entrer dans une maison qu'ils avaient aménagée pour la nuit. Elle me montra un lit déjà fait.

- Je l'avais fait au cas où si tu restais, avoua la petite fille.

- C'est très gentil de ta part Tilda, merci, dis-je.

Je m'affalai sur mon lit et tentai de joindre Tauriel par la pensée pour prendre de leurs nouvelles.

- Tauriel ? Tauriel ? Dis-je.

- Elerinna ? C'est toi ? Entendis-je.

- Oui, est-ce que tout va bien de votre côté ?

- Oui, on arrive bientôt à Gundabad, répondit-elle.

- Bien. Faites attention à vous.

- C'est promis.

La Métamorphe et la Quête d'EreborOù les histoires vivent. Découvrez maintenant