ESTRELLA - BRAHMAN PARADISE

chapitre 08

NDA IMPORTANTE :

on est le 19 février, si tu as commencé l'histoire avant et que tu es actuellement en cours de lecture je te conseille fortement de recommencer de début, pourquoi :

j'ai re écris estrella, perfectionné, rendu meilleur, pour la version finale, et j'ai donc changé tous mes chapitres jusqu'au 13.
Avec de nouvelles scènes, de nouveau detail, plus de profondeur (j'ai écris ESTRELLA 01 y'a un an donc voilà j'ai assez évoluée)

bref, vous avez compris.
si tu es entrain de lire le chapitre 07 par exemple,tu seras totalement perdu dans la chronologie des événements car tout à changé !!
voilà désolée mais j'avais besoin de mettre à jour mon histoire finale et beaucoup plus travaillée 💕💕

bonne lecture
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Lewy

Allongé si ce n'est pour dire avachie dans mon canapé, je regarde encore Desesperate Houssewif en mangeant mes céréales. Dépité, comme chaque matin, de devoir me lever pour affronter ce qui se nomme humain, vie, et école. Je serais mieux dans mon lit, ou entrain de regarder les étoiles, mais quelqu'un a décidé que de ne rien faire revenait à etre un bon à rien sans but et objectif.

-Tu vas etre en retard si tu restes étendu la comme un gros tas, carino.

Maria me passe devant et éteins la télé comme quand j'étais gamin et accro au dessin animé, et forcément, je râle exactement comme avant.

-Et change moi ce pyjama, ça fait une semaine et plus que tu le portes.

Parfois j'ai honte d'avoir vingt ans et d'entendre encore ce genre de remarque comme si j'étais toujours un gosse.

Selon Maria, j'en serais toujours un, et ça me désole de voir qu'elle a raison quand je vois certaines femmes sur les réseaux sociaux nous parlait de charge mentale.

Ma préparation se passe comme chaque matin, à me répéter que cette journée sera d'une nullité monstre, à visualiser les couloirs remplis de monde et de bruit piétinant mes poumons et mon esprit, et à me plaindre de devoir aller dans un endroit qui ne m'intéresse pas.

Puis, je me rappel que certains rêveraient d'etre à ma place, et que je ressemble plus à un sale ingrat pourri gâté qu'autre chose, quand je me plain d'aller à Stanford.

Je pourrais mourir sous les bombes en Palestine, ou de faim au Yemen.

Maria m'a souvent répété que j'avais le droit d'en avoir marre, de souffrir ou d'en vouloir au monde, mais que je ne devais jamais oublier les chances que j'avais également à côté.

Ne jamais oublier qu'il y a mieux, mais aussi qu'il y a pire.

Ce sont des mots que je n'oublie jamais et qui tournent en boucle dans ma tête pour me forcer à ne pas craquer. Ce sont eux qui m'ont tenu et m'ont empêché de m'écrouler, car à chaque fois que je m'abandonnais à ma souffrance, je me rappelais que j'aurais pu connaitre pire.

Sans le savoir, Maria m'a sauvé et condamné, cette nuit la au bord de ma fenêtre, en regardant les étoiles.

Elle m'a aidé à ne pas crouler sous le poids de mes blessures, mais elle m'a aussi appris à vivre avec sans y prêter attention.

Les oublier pour les effacer, malheureusement, j'ai compris très vite que notre cœur allait contre notre cerveau, et qu'importe notre volonté, la douleur refera toujours surface pour n'importe quelle raison, si c'est assez pour nous rappeler qu'elle existe.