chapitre 40

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Alyah

C'est avec le chant des oiseaux et les rayons du soleil que j'ouvre lentement les yeux. Le ciel au-dessus de moi est bleu, et le soleil rayonne déjà à sa place. Il y'a tout de même un léger vent, alors j'attrape ma veste qui repose par terre.

Je suis seule sur le ponton, alors je profite de ce merveilleux réveil dans le silence quelques minutes, les yeux rivés vers le ciel. Sur le deuxième transat, pas loin du mien, il y'a un plaide et le casque de Lewy. J'imagine alors que lui aussi a dormi à la belle étoile.

Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire oui quand Wade m'a proposé de m'amener ici, mais je l'ai fait. Et je ne regrette pas, car j'ai passé une excellente soirée.

Je préfère faire comme s'il ne s'était rien passé d'étrange et refoule vite les souvenirs de sa main entre mes cuisses, ou de mon dos contre son torse musclé.

Je dois vite oublier ça, par peur de ne plus réussir à me contenir et le supplier de me faire des choses que je n'oserais même pas citer.

Assise sur mon transat, j'observe les alentours, cette fois ci avec la lumière du jour. Le ponton sur lequel je me trouve se fini dans l'eau, entouré d'arbre et d'herbe fraiche, une sorte de petite foret personnelle. Derrière moi se trouve le fameux chalet, chaleureux et conviviable.

Je détache mes tresses et me lève pour aller je ne sais où, là où le vent me mènera. Il n'y a personne normalement, alors je m'autorise à entrer dans la maison. C'est très mignon, mais assez luxueux quand même, car ça reste les Jone. Il est tout en boit clair, avec des plantes à l'entrée. Quand on entre, il y'a un petit couloir, puis à droite le salon cosy avec une cheminée, un piano et une bibliothèque. C'est une ambiance très hiver, très montagne. A droite, la cuisine. Le bruit de tasse contre un plan de travail retenti, alors je suppose que mon hôte qui n'a pas eu vraiment le choix est ici.

Je prends une grande inspiration pour entrer dans la cuisine immense, et je manque de faire un malaise dés que je le vois.

-Oh, salut.

Lewy me regarde à peine et tant mieux car je dois surement être rouge comme une idiote que je suis. Il est en short et n'a pas de t shirt.

Il est tors nue.

En soit, il est chez lui et je me suis incrustée sans lui laisse le choix, alors je ne peux pas l'insulter pour m'infliger ça. Je détourne très vite le regard et me rapproche juste en face de lui, derrière le comptoir.

-Salut.

-Tu as bien dormi ? Je ne t'ai pas réveillé pour dormir à l'intérieur.

-Oui. Très bien.

J'ai crié, sans le vouloir. C'était une tentative pour m'assurer que tout était normal et que je n'étais pas perturbée par sa nudité, mais ça a l'effet l'inverse. Il me toise un instant en fronçant les sourcils alors que mes yeux grands ouverts fixent violement les siens pour ne surtout pas descendre sur son torse foutrement musclé.

-Tu veux que je mette un t shirt peut être ? demande-t-il déjà exténué.

-Non. Non. Pas du tout. Pourquoi je voudrais ? Tu crois que ça me perturbe de te voir à moitié à poil ? Pas du tout. Je n'en ai rien à faire. Tu es chez toi en plus tu fais ce que tu veux. Donc non, tu peux rester à poil.

-Ok, je vais mettre un t shirt.

Il soupire en passant à mes côtés pour attraper le t shirt qui reposait sur le siège juste à côté de moi.

-Petit déjeuner ? me demande-t-il en repassant derrière le comptoir. J'ai des pains au chocolat.

-S'il te plait.

ESTRELLA - BRAHMAN PARADISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant