A New Start

30 - Thomas

Lyam se lève du canapé quelques minutes après que Laure sois partie se changer. Il va chercher la télécommande de l'enceinte puis il augmente le volume de la musique. Heureusement qu'avec Jules on a fait le tour des voisins de Laure pour les prévenir qu'on allait faire du bruit. Lyam va dans la cuisine et en ressort avec une pizza fulminante à la main.

Je n'en reviens pas, il se croit vraiment chez lui.

— Tu pourrais attendre Laure quand même.

Je partage l'avis de Jules comme la plupart des personnes présentes.

— J'ai faim et puis ce n'est pas vous qui avez fait 3 heures de routes pour assister à cette fête.

Il n'est pas croyable.

Bon je dois avouer que ça m'arrange qu'il ait fait cuire une pizza parce que je meurs de faim. Ce n'est pas le tout mais faire des manèges ça creuse l'appétit. Je prends donc place sur le canapé à côté de Lyam et prends une part de pizza.

— T'es sérieux Thomas ?! s'exclame Jules.

— Bah quoi faire des manèges ça donne trop faim.

Une vague de rire remplie la pièce suite à la réaction faciale de Jules. Soudain, les rire se stoppent et les regards se braquent sur quelque chose derrière moi. Curieux, je me retourne et manque de m'étouffer en voyant Laure descendre les escaliers. Au début, j'ai cru voir ma mère descendre. La ressemblance entre elles deux est troublante.

— Ouaaaa ! je me tourne vers Lyam, elle est belle hein ?

Je me retiens de rire en voyant la tête de merlan frit que tire mon ami.

— De fou...

— Tu veux un bavoir ?

Sur cette phrase Lyam reprend ses esprits et me fusille du regard.

— Ah ah ah, très drôle !

— Tu sais que si elle te plait, tu peux me le dire...

J'approche mon oreille de Lyam pour l'inciter à me révéler ses secrets mais au lieu de ça il dégage ma tête.

— Va te coucher au lieu de dire des conneries !

— Non c'est trop drôle de t'embêter.

Mon ami lève les yeux au ciel puis il se lève pour prendre une bière dans la cuisine.

Quel soiffard.

Je me lève à mon tour puis je me dirige vers Laure.

— T'es sublime sœurette !

— C'est de famille.

— C'est clair.

— PENSES A TES CHEVILLES THOMAS !

Je retourne et croise le regard de Jules. Ce dernier pointe mes chevilles du doigt.

— T'inquiète pas, elles vont très bien.

Je lis du désespoir sur son visage.

— Tu ne seras jamais aussi beau que moi.

Lyam vient de faire son entrée dans la conversation. Je sens que nous désespérons Laure et juste pour l'embêter, je continu la conversation en l'intégrant :

— Bah attend, Laure va nous départager.

Je regarde Laure et comme je l'avais prévu, cette dernière devient instantanément toute rouge.

Quel frère affreux je fais.

— Quoi ?

— Qui est le plus beau entre Lyam et moi ?