Mission de Rang S - Naruhina

Petit plus

Hello tout le monde, je sais ça fait un moment. Avant toute toute chose je veux que vous sachiez que ce n'était pas prévu et que je vous laisse une petite note à la fin. En attendant descendez plus bas pour découvrir ce que j'ai préparé. 😏
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Au moment où elle ouvrit la porte, elle se figea. Même s'il faisait noir, une faible raie de lumière émanait du salon. Elle referma lentement, scrutant la pénombre avec méfiance et ne prit pas la peine de se déchausser avant de pénétrer à l'intérieur. Elle était pourtant sûre d'avoir éteint toutes les lumières en repartant la veille. Elle longea le couloir, à l'affût du moindre bruit suspect, et se dirigea vers le séjour. Quelque chose lui disait qu'elle n'était pas seule et bien que la probabilité qu'un inconnu se soit glissé chez le héros de Konoha était faible, elle resta sur ses gardes. Seulement en voyant à qui elle avait affaire, elle fit un pas en arrière. Les courses qu'elle tenait dans la main s'écrasèrent lourdement au sol.

Il se tenait là, tel le fantôme qu'elle avait vu mainte et mainte fois dans ce salon. Il avait l'air nerveux, ses mains moites s'étaient tapi derrière son dos et son sourire s'était crispé. 3 mois qu'il ne l'avait pas vu et c'était incroyable ce qu'elle avait changée. Ses cheveux étaient plus longs et il avait l'impression que sa taille s'était affinée, que sa poitrine était plus imposante, que son teint était plus pâle. La violette porta une main tremblante à ses lèvres, les yeux brillants et ne put retenir un sanglot quand il s'avança vers elle.

Beau, majestueux dans cet habit gris et noir. Sa main se tendit vers lui et délicatement, comme si elle avait peur qu'il ne disparaisse elle lui effleura le torse. Il ne bougea pas, ne sachant pas quoi faire et se contenta de murmurer.

- Yo Hinata.

Elle sursauta et se couvrit la bouche. Cette simple appellation avait rendu le rêve réalité et elle sut qu'elle n'hallucinait pas.

- Tu es là. Souffla t-elle. Quand est-ce que...

Le reste de sa phrase se coinça dans sa gorge alors qu'elle hoqueta violemment.

- Viens là, tu me rends nerveux. Dit-il en ouvrant les bras.

Alors elle lui sauta dessus et s'accrocha à son cou. Elle se mit à sangloter en bafouillant à quel point il lui avait manqué. Il ne comprit rien à ce qu'elle dit, mais il le sentit. Il resserra sa prise autour de sa taille, la soulevant presque du sol, et baisa son cou en s'imprégnant de son odeur boisé de lavande et de Jasmin. Cet aphrodisiaque, il en avait rêvé tellement de fois, ses petits bras qui l'étouffaient presques et cette voix qui se débattait contre ses sanglots. Il avait rêvé tant de fois qu'elle dise son nom.

- Naruto-kun...

Elle sentit une goutte s'échouer sur son dos mais elle fut rapidement balayée par le contact de sa main. Elle oscilla et serra les paupières. C'était impossible que ce rêve soit vrai.
La chaleur de cette main, bien plus rugueuse qu'à son départ, qui parcourait son dos et remontait comme une traînée de lave jusqu'à sa nuque. C'était bien trop beau pour être vrai. Il empoigna ses cheveux jusqu'à la racine et se sépara d'elle une milliseconde, pour l'embrasser. Un baiser pressé et chaud qui leur coupa la respiration. Le goût de ses lèvres mouillés le rendait incapable de penser. La peur de ne pas pouvoir soutenir cette tension qui menaçait d'éclater. Ils soupirèrent d'aise.

- Tu m'as manqué.

Essoufflés comme s'ils avaient couru un marathon, ils s'éloignèrent enfin et s'autorisèrent à se regarder. En effet, elle avait pâlit, ses joues rougies faisaient un contraste saisissant avec sa peau. Ses yeux de lis, presque translucides d'avoir pleuré, étaient posés sur lui. Ces pupilles laiteuses le regardaient comme il l'avait rêvé. Incandescentes et luisantes, il espérait qu'elle ne regardait que lui ainsi. Inconsciemment il resserra sa prise sur sa nuque. Dieu qu'elle était belle. C'était une torture de rester aussi loin, pensa Naruto, qui avait soudainement envie de l'embrasser à nouveau. Il prit son visage en coupe et essuya les larmes qui avaient coulés. Ses yeux se plissèrent à son contact et lorsqu'elle tendit les doigts pour le toucher également, il fondit sur ses lèvres. Sa langue chercha la sienne et elle entrouvrit la bouche pour lui donner l'accès. Tout s'intensifia avec une vitesse démesurée. Leur corps fondirent l'un contre l'autre dans une chaleur qui n'avait rien d'innocente et l'air s'alourdit, rendant chaque inspiration plus difficile. Les doigts de la violette agrippèrent sa chemise avec force.