Une histoire dans laquelle une chômeuse va se retrouver à travailler pour le Bonten suite aux demandes persistantes de sa mère de faire quelque chose de sa vie. Ancienne camarade de lycée de Koko, et éperdument amoureuse de l'amour, elle allait en v...
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Pdv interne :
- Réveille-toi sac à merde ! Me crie dessus une voix qui m'est encore très floue.
- Gné...
- T'es insupportable... Râle la personne, et l'instant d'après je reçois une giga torgnole.
- AÏE !! MAIS ÇA VA PAS ??? Je hurle de douleur. Koko ??? Pourquoi tu m'as giflé sale con ??
- (Y/n) il est quatorze heures, va falloir que t'aprennes à réguler ton sommeil ! Puis achète-toi un réveil aussi, ça fait quinze minutes que j'essaie de t'extirper de ta sieste j'ai pas que ça à foutre !
- Alors- Je me sens vraiment agressée de beau matin, déjà physiquement et ensuite verbalement. Faudrait peut-être arrêter de faire vos putains de missions de merde à trois heures du mat pour commencer !! Et ensuite, j'ai rien à dire pour ma défense, donc je vais m'acheter un réveil, merci pour ta gouverne.
- C'est un calvaire cette colocation... Il soupire en pressant sa glabelle.
- Rooh t'abuses, au moins je mets un peu plus d'animation à ta vie de dépravé.
- Comment tu m'as appelé ?!?
- T'as un truc à manger ? Je lui demande en combinant le bâillement et l'étirement.
- T'es vraiment insupportable. Ajoute le blanc en me fusillant du regard, puis il part vers la cuisine.
- J'VAIS DANS LA DOUCHE !! Je beugle pour le lui indiquer. Ça fait combien de temps que j'ai pas pris de douche même ? J'ai l'impression que ça fait une éternité, j'ai plus le temps...
Je soupire et je me dirige vers sa salle de bain. Je verrouille la porte derrière moi, et ni une ni deux mes vêtements se retrouvent en tas sur le sol. En voulant poser mes panards sur le carrelage de la douche, je fais face à un miroir. La vision de moi-même me terrifie, j'ai du sang sur la peau, ça a traversé mes vêtements.
Mon souffle devient tremblant, et ma gorge me donne l'impression de rétrécir et de s'amincir. Mes jambes ne sont plus stables, mes chevilles vacillent de gauche à droite.
- Qu'est-ce que c'est que cette immondice...
Mes yeux quittent la vision d'horreur qu'est mon reflet, et se posent directement sur ma chair nue. Elle n'est désormais plus (c/p), elle est teintée d'un sombre rouge bordeau. Je repense alors au crime que j'ai commis il y a trois jours de cela, et la nausée me prend. Je dégueule dans le lavabo, des larmes roulant sur mes joues abîmées.
