Une histoire dans laquelle une chômeuse va se retrouver à travailler pour le Bonten suite aux demandes persistantes de sa mère de faire quelque chose de sa vie. Ancienne camarade de lycée de Koko, et éperdument amoureuse de l'amour, elle allait en v...
── And in the end, it's you against you, fighting for yourself.
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Pdv interne :
- Réveille-toi la marmotte !
Ce cri qui m'est si familier me fait grogner, et me fait me tourner sur moi-même. Sauf que j'ai oublié que je dors non pas sur un matelas, mais sur un canapé.
- Ouch !
J'ai la dureté du parquet en bois contre mon visage en guise de réveil, j'aurais préféré autre chose mais bon c'est pas comme si j'avais le choix.
- Putain tu fais vraiment chier... Comment ça se fait que t'aies même pas un autre lit dans ton appartement super grand ?! Tu ramènes jamais personne chez toi ? Je le questionne de manière plutôt agressive dû à mon aigreur matinale. Clochard. J'ose rajouter en me levant.
- C'est toi la plouc ici, avec la trace des lattes de parquet sur ta joue. Rétorque Kokonoi. Et pour ta gouverne si, je ramène des gens. Des filles d'ailleurs. Sauf que généralement elles dorment dans mon lit, j'en ai pas besoin d'un supplémentaire.
- Sale con va. Je réplique après avoir perçu dans sa voix un taux d'arrogance supérieur à celui de mon acrimonie. Tu m'as même pas invité à dormir avec toi en plus. Je suis une fille aussi nan ?
- T'as vu comment tu baves devant Kakucho ? Même pas je t'approche, t'es déjà tombée sous son charme. J'aurais pas envie de me mettre dans le chemin d'un potentiel futur amour.
Je reste bouche bée et mes pommettes tendent à se foncer légèrement.
- Alors premièrement ça ne te regarde pas ! Et deuxièmement... J'essaie de trouver un autre argument pour contrer ses dires. Les relations amoureuses ne sont pas autorisées au Bonten. J'ajoute, bluffant un max.
- C'est vrai elles sont interdites.
- Elles le sont ?! Je m'écrie tout bas pour n'être que la seule à l'entendre.
- Nan je plaisante, tu devrais voir ta tronche. C'est gros comme un camion qu'il t'intéresse, arrête de nier l'évidence. Enchaîne le blanc en partant dans la cuisine, je le suis. Aucunes règles ne stipulent l'interdiction formelle de relations amoureuses au sein de l'organisation, t'es tranquille.
- ... Tant mieux dans un sens. Mais pourquoi tu t'accroches autant à l'idée que Kakucho me plaît ? C'est parce que je lui ai donné un pistolet matching avec le mien ? Je lui demande sincèrement, cherchant désespérément à comprendre son raisonnement.
- Non. Il débute en se servant une tasse de café. C'est parce qu'hier soir il est rentré avec toi à l'appart complètement torché, et tu l'étais aussi. Je te raconte même pas les dingueries que vous avez lâché.
