Une histoire dans laquelle une chômeuse va se retrouver à travailler pour le Bonten suite aux demandes persistantes de sa mère de faire quelque chose de sa vie. Ancienne camarade de lycée de Koko, et éperdument amoureuse de l'amour, elle allait en v...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Pdv interne :
Je regarde ma montre, vingt heures. Je salue Inui et Akio de loin, et j'entre dans le premier bar que je vois.
À l'intérieur, il y a beaucoup de monde. Dans un espace réduit, d'une cinquantaine de mètres carrés, demeurent une trentaine de personnes. L'atmosphère est chaleureux et accueillant, et des lumières bordeaux, bleues, et émeraudes éclairent le centre de la grande pièce. Des petites ampoules jaunâtres pendantes illuminent le comptoir. Je reste debout quelques instants à me demander où aller, avant de voir Sanzu assis au bar, en train de parler à une femme du même âge que moi.
« La sangsue » je suppose, ils ont dû mettre leur plan en action. Ça me répugne. Je m'apprête à aller lui en toucher deux mots, mais une main m'attrape par le poignet avant que je ne le puisse.
- Ah ! Je m'exclame surprise. Shinji ?
- Yo. Il lâche simplement.
Je suis déconcertée comme jamais. Je ne m'attendais surtout pas à le voir dans un endroit comme celui-ci. Lui, le super riche, dans un bar de dépravé comme ça, je suis sur le cul.
- Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Je lui demande étonnée.
- Tutoyons-nous(Y/n).Me dit le blanc.
- Oh euh d'accord. J'accepte un peu déstabilisée.
Contrairement à la dernière fois il est même en tenue plus décontractée. Le costard a disparu, il n'est vêtu que d'une chemise blanche légèrement déboutonnée, et d'un pantalon noir en tissu. Je le regarde dans le blanc des yeux, ses iris bleus ciel m'envoûtent. Et la manière dont il pose ses mirettes sur moi me rend toute émoustillée. Je me sens intimidée par lui. Néanmoins je reporte vite mon attention sur Sanzu, j'arrive pas à le lâcher lui et sa proie, ils aimantent ma vision.
- Tu veux boire un verre ?
De nouveau mes pupilles s'ancrent dans les siennes. Et juste derrière lui, il y a un couple pompette en train de danser follement, dégageant une odeur d'amour à m'en faire quasiment vomir.
- Volontier. Je lui réponds en souriant.
- Ça te va si on va à l'étage ?
Face à sa question je me tape une barre, puis en voyant qu'il est on ne peut plus sérieux j'arrête de rire immédiatement.
- Désolée mais tu vois des escaliers ?
- Suis-moi.
Je fronce les sourcils, mais je l'écoute. Shinji circule entre les corps dénudés des jeunes excités sous la chaleur de l'été, et il passe derrière le bar. Puis il ouvre une porte verrouillée et des marches apparaissent derrière celle-ci comme par magie. Ma mâchoire aurait pu tomber. Je reste perplexe, mais surtout je ne comprends pas comment il a su, et surtout pourquoi bon Dieu il a les clés permettant de déclencher le verrou menant à l'étage.
