Une histoire dans laquelle une chômeuse va se retrouver à travailler pour le Bonten suite aux demandes persistantes de sa mère de faire quelque chose de sa vie. Ancienne camarade de lycée de Koko, et éperdument amoureuse de l'amour, elle allait en v...
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Pdv interne :
Mon réveil est aussi catastrophique qu'hier, des cris bousculent mon sommeil et me font sortir de ma rêverie.
- Qu'est-ce que c'est que ce bazar bordel... Je grogne en me frottant les yeux face à la lumière du jour.
Je râle un bon coup en me levant, et j'enfile mon peignoir avant de sortir. Sans même débarquer dans le salon je sais qui est la source de ce tapage matinale : mon copain et ma coloc. J'ouvre la porte de ma chambre et directement les effluves des voix me remontent aux oreilles, percutant mes tympans sensibles à cette heure aurorale.
- C'est quand que tu te casses toi déjà ?! Il lui demande de manière très agressive.
- JAMAIS ! Elle réplique sur la défensive. J'ai un boulot maintenant, je vais rester dans cet appartement jusqu'à ma mort !! Enchaîne Miyu exaspérée.
Je les observe les mirettes toutes rondes, la bouche béante. Ils continuent de se chamailler sans même remarquer ne serait-ce qu'une seule seconde ma présence. Ils sont juste en train de se crêper le chignon en permanence.
Doux Jésus à quel spectacle suis-je en train d'assister ??
Au bout d'un moment ça me fatigue, donc je préfère les ignorer et vaquer à mes occupations. Je prépare avec lassitude mon petit déjeuner, puis je sirote mon/ma (b/p). Et pendant qu'ils continuent de débattre je pars m'habiller. Je pense sincèrement qu'ils n'ont même pas remarqué ma présence, c'est de la folie-
- Si ça va être comme ça tous les matins je ne vais pas le supporter... Je souffle en enfilant une robe d'été.
Et soudainement j'entends toquer. C'est mon balafré favori qui entrouvre la porte, vérifiant que je sois bien réveillée.
- Ah mais t'es déjà levée !
- Depuis une trentaine de minutes quand même. T'étais tellement occupé à te prendre le chou avec Miyu que tu ne m'as même pas vu prendre mon petit déjeuner. Je l'informe en soupirant.
- Pardon, j'étais effectivement concentré sur l'imbécilité de ta colocataire. Il m'avoue ennuyé. Tu veux pas qu'on sorte un peu ? J'aurais vraiment besoin d'aller prendre l'air et de quitter cet endroit pendant un moment. Me demande Kaku' gentiment.
Évidemment je ne peux pas refuser.
- Bien sûr ! Je suis prête donc c'est parfait. Et moi-même je pense que sortir de la ville ce sera agréable. Changer d'environnement parfois ça permet de se ressourcer un peu. Je réplique avec le sourire.
Au moins malgré le réveil désastreux la journée commence mieux qu'hier, et elle sera sûrement meilleure d'ailleurs, j'ai quasiment aucun doute sur ce point-là.
- On prend le bus ? Je lui propose en sortant de l'immeuble.
- Le bus ?? Un taxi serait plus efficient.
- Si tu veux te dépayser, prendre le bus comme une personne lambda ça peut être pas mal. Je rétorque, restant sur ma proposition.
- Soit. Il accepte, mais je sens dans son ton qu'il aurait largement préféré un taxi.
On marche main dans la main dans les rues de Tokyo, comme un couple parmi tant d'autres qui vit une vie normale. Ces petits moments simples de la vie sont ce pourquoi je me réveille le matin. Surtout avec un quotidien aussi agité, avoir l'occasion de faire des choses banales c'est synonyme de pain béni.
- C'est bon, vous pouvez monter. Nous indique le chauffard après qu'on ait payé.
- Merci beaucoup !
Je me précipite dans l'allée et me faufile entre les sièges pour en trouver deux vides l'un à côté de l'autre. Je m'assois confortablement, et il fait de même. De toute évidence je m'approprie la fenêtre, aka la meilleure place. Au moins si je m'ennuie vraiment j'aurais de quoi m'occuper. Même si concrètement observer le paysage ou plutôt le traffic routier n'est pas une occupation qui vend du rêve, c'est largement suffisant pour moi.
- Tu veux pas qu'on aille dans mon appartement la prochaine fois ? Me demande Kakucho de façon très random.
- Hein ?
- On va toujours chez toi parce que c'est plus confortable et mieux situé mais avec la cousine des Haitanis ça devient difficile. Elle me cherche des noises, tous les jours c'est la même chose. Se confie-t-il ennuyé de la situation.
- Si tu veux on peut aller chez toi oui. Je réplique d'un ton qui se veut être rassurant. Après, on a aussi une autre option...
Je déglutis assez fort, je vais faire une proposition osée mais qui ne tente rien n'a rien.
- Un jour, pas maintenant évidemment ! Mais un jour si ça te va, on pourrait acheter un appartement ensemble tout simplement ? Comme ça on aura vraiment l'impression que ce sera notre appartement, et il n'y aura personne pour nous déranger.
Il laisse le silence nous surplomber l'instant de quelques secondes, silence qui me fait immédiatement regretter d'avoir osé dire ça.
- Ça me va. Honnêtement j'osais pas trop d'en parler mais ce serait vraiment plus confortable. Renchérit-il en souriant, ce qui me rassure.
Je lâche un rire de soulagement et je lui montre toutes mes plus belles dents en réciprocité à son sourire.
J'ai beau déjà avoir vu plusieurs fois le sien, je ne me lasse jamais. L'air heureux et satisfait qu'il y a sur son visage est à mes yeux une des septs merveilles du monde sans exception. Je me sens tellement spéciale à être la personne à qui il sourit sans retenue, et j'espère que ce sentiment ne s'en ira jamais.
-Il faudra aussi que tu rencontres ma mère ! Pour qu'elle puisse voir les bienfaits de mon déménagement ici. Je poursuis avec l'adrénaline.
- Oula tu vas me mettre la pression... Mais oui si tu veux que je la rencontre je le ferais.
Je continue de pouffer en voyant qu'il est un peu gêné à cette idée. On ne sait pas où ce trajet de bus nous emmène, mais rien que dans notre relation grâce à cette discussion on vient de parcourir beaucoup de chemin, et la journée n'est même pas finie...
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PLUS QU'UN CHAPITRE XKZKKXLDL Celui-ci était assez court, et le prochain je crois qu'il l'est aussi ?
Brefouille, on se voit mercredi pour conclure cette histoire <3
