Heyy voilà le chapitre 24 bonne lecture <3
_________________________________________Pdv Hanaé:
-«Je te propose une balade avant d'aller visiter ma suite ça t'intéresse?» me demande Hajime
Je hoche simplement la tête et nous descendons jusqu'au rdc pour sortir du QG, on avance tranquillement dans les rues de Tokyo tout en discutant de tout et de rien comme deux amis de longue date.
-«J'ai appris que tu étais fleuriste, tu as toujours voulu faire ça?» me demande-t-il
-«Oui, depuis petite j'ai toujours aimée travailler avec les plantes, c'est mon grand-père qui m'a transmis sa passion»
Hajime m'écoute attentivement comme si ce que je lui raconte est vraiment intéressant.
-«Et quand as-tu ouvert ta boutique?» me demande t'il intéressé
-«Je l'ai ouverte il y a 7 ans mais au début ça ne marchais pas très bien et je m'étais endettée auprès de ma banque»
Les souvenirs me remonte et une lueur de tristesse passe dans mes yeux, Koko le remarque et pose affectueusement sa main dans la mienne pour venir caresser le dos de celle-ci avec son pouce, je lui sourit et continue mon récit.
-«C'est Emi qui m'a sortie de la galère, grâce à ses talents en photographie elle m'a fait de la pub pour ma boutique, au début je n'étais pas sûre que ça changerai quelque chose mais ça à marcher mieux que prévu! Sans elle je n'aura jamais réussi, je lui dois beaucoup et c'est pourquoi je l'aide dans tous ses projets, même les plus fous»
Hajime sourit en me fixant avec un regard doux, on tourne à droite, un magasin de motos se trouve à quelques mètres de nous mais avant que nous puissions passer un homme au long cheveux blonds sort du magasin, il ne regarde pas dans notre direction mais je sens Koko se tendre à côté de moi.
Il m'attrape violemment la main et me tire pour qu'on fasse demi-tour et qu'on s'éloigne de l'homme, je le regarde avec incompréhension sans rien dire et je vois dans ses yeux les lueurs de tristesse et de douleur qui disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées quand il repose ses yeux sur moi après nous avoir emmener loin du magasin, je m'apprête à lui demander ce qui lui a pris mais il me devance:
-«C'est une vielle connaissance, rien de très important..»
Il ment, je l'entend dans sa voix.
Mais je n'insiste pas pour le moment, je n'ai pas envie de gâcher cette balade, je ne veux pas le forcer.
Koko se racle un peu la gorge et me propose de lui montrer mon magasin pour changer de sujet, j'accepte et nous nous mettons en route, le silence devient gênant alors je décide de lui raconter une anecdote de mon enfance:
-«Quand j'étais petite j'allais souvent chez mon grand-père..» Je fais une pause dans ma phrase pour voir si il est d'accord pour m'écouter
A mon grand soulagement il tourne la tête vers moi et me demande:
-«Celui qui t'a transmis sa passion?»
Je souris et hoche la tête.
-«On était très proche, je jouais souvent à arroser les plantes de sa serre mais il y avait des plantes que j'avais interdiction de toucher même de loin!» Je souris face à ce souvenir
-«Quel genre de plantes?» me demande Koko intrigué
Amusée par sa curiosité, je ne réponds pas, ce qui a l'air de légèrement l'agacer, quand je trouve que je l'ai assez fait attendre je lui répond enfin avec un petit sourire:
-«"Les plantes qui font rires" comme il les appelait, il m'a fait promettre de les brûler à sa mort, c'est ce que j'ai fait»
L'homme arrête de marcher et me regarde surpris.
-«Ton grand-père cultivait du cannabis!?»
Je rigole face à son air choquée et je lui tapote l'épaule de façon amicale.
-«Pourquoi tu es autant surpris M.le criminel? Mon grand-père n'était pas un saint mais il était très gentil..et souvent défoncé!»
Il rigole à son tour et nous continuons de marcher dans une ambiance plus légère (merci grand-père).
Mais la bonne humeur est de courte durée quand on arrive devant mon magasin.
Les vitres sont explosés, les plantes sont déchiquetés et mon bureau est renversés.
-«Au putain..» dit Koko en voyant l'état de mon magasin
Je sers les poings tellement fort que mes ongles rentre dans ma peau, cette fois ce n'est pas de la peur que je ressens mais de la colère, une grande colère, alors sans attendre je rentre en furie dans mon magasin suivie de près par Koko qui sort son arme pour inspecter le lieu.
Je m'approche de mon bureau renversés et fouille dans la caisse, tout l'argent est là, je m'en doutais, l'argent n'est pas la motivation de là où les personnes qui ont fait ça et je suis presque sûr que ce sont les même qui ont saccagée ma suite.
Après vérification Koko range son arme et me regarde avec inquiétude pendant que je regarde avec colère le carnage dont ont été victimes mes plantes.
Je prends une grande inspiration et me tourne vers Koko avec un regard plein de détermination.
-«Je veux qu'on retrouve ceux qui ont fait ça et je veux leur faire payer!»
L'homme me regarde et sourit malicieusement, il s'approche de moi et prend ma main pour y déposer un baiser.
-«T'es désirs sont des ordres, je ferais tout ce qu'il faut pour trouver ceux qui ont fait ça»
Nous sortons du magasin main dans la main mais ma colère n'est toujours pas retomber, Koko a dû le remarquer étant donné que je lui broie la main sans faire exprès, il retire difficilement sa main de la mienne et bouge ses doigts pour refaire circuler son sang, je m'excuse et il me sourit avant de passer son bras autour de mes épaules.
-«Étant donné que tu es très en colère et que ma main t'a servi de souffre-douleur je pense que je vais trouver ce qu'il te faut pour te détendre!»
-«Comme quoi?» je demande avec un regard dubitatif
-«Pour le moment j'en sais rien mais je vais trouver et rentrons pour récupérer tes affaires d'abord»
Je hoche la tête et nous repartons au QG.
_________________________________________À SUIVRE...
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The Bonten
RandomHanaé Shimizu, 26 ans, fleuriste, vie une vie tranquille et sans histoires jusqu'au jour où sa meilleure amie, Emi Yoshida, 27 ans, photographe, lui annonce que pour son grand projet elle compte prendre en photo la plus grande organisation criminel...