The Bonten

Chapitre 27

heyy voilà le chapitre 27 bonne lecture<3
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Pdv Emi:

Je monte dans l'ascenseur et croise Sanzu appuyé contre le miroir, il me remarque et s'incline respectueusement.

-«Bonsoir Madame..»

Étant la femme du boss j'ai le droit à certain privilège comme être correctement saluer ou encore donner des ordres tant qu'il ne sont pas abusifs.

J'aime ce pouvoir et il va m'être très utile pour mon projet.

-«Sanzu dit moi..Sais-tu où se trouve Hanaé? Elle ne répond pas au téléphone»

Sans une once d'hésitation il me répond:

-«Certainement dans sa suite, Madame»

-«Non elle n'y est pas» répondit-je immédiatement 

 Une personne normale n'aurait rien remarquer mais en tant que photographe j'ai appris à observer chaque détails, chaque réaction, chaque geste, ainsi je capte la lueur de méfiance dans son regard avant que celle-ci ne disparaisse.

-«Comment pouvez-vous en être sûre, Madame?» me demande-t-il d'une voix douce

Sa question me met mal à l'aise, l'appellation "Madame" ressemble à une insulte dans sa bouche, ses yeux bleues plongés dans les miens me donne l'impression qu'il m'analyse mais pourtant le ton qu'il emploie est doux et sans jugement.

Aucun doute là-dessus, cet homme sais comment cacher ses émotions et comment les falsifier, chacune de ses expression est calculer, si bien calculer que j'ai un doute sur ce regard que j'ai cru apercevoir, c'est perturbant et il le sais, il en joue.

-«Tu doutes de ma parole?»

Je le regarde avec colère, je suis de plus en plus mal à l'aise et l'ascenseur n'est toujours pas arriver à destination.

 Un sourire apparait sur ses lèvres déformant ses cicatrices.

-«Ce n'était pas mon intention, veuillez m'excuser, vous devriez demander à quelqu'un d'autre, Kakucho par exemple, de ce que je sais sa suite et juste en face de celle d'Hanaé, si vous voulez l'interrogez je vous conseille de vous dépêcher, il doit partir dans quelques minutes, avec un peu de chance il est encore dans sa suite»

Sa fausse gentillesse m'irrite mais heureusement pour moi la porte de l'ascenseur s'ouvre et Sanzu en sors en s'inclinant une nouvelle fois, j'appuie alors sur l'étage où se trouve la suite de Kakucho.

J'arrive pile au moment où ce dernier sors de chez lui, une valise à ses côtés, je me dépêche de le rejoindre.

-«Kakucho! Sais-tu où est Hanaé? elle ne répond pas au téléphone»

Kakucho se retourne vers moi et s'incline respectueusement comme l'a fait Sanzu précédemment avant de me sourire calmement.

-«Bonsoir Madame, ne vous en faites pas Hanaé est dans la suite de Kokonoi, je suis désolé mais je vais devoir y aller, j'ai une mission à l'étranger et je ne dois pas être en retard»

Je le remercie et le laisse s'en aller, je me dirige alors chez Kokonoi pour voir mon amie, bien décidée à l'interroger sur son absence de nouvelle.

Arriver devant la porte je toque et attend, aucune réponse, alors je toque de plus en plus fort pendant de longues minutes, bien décider à ce qu'on m'ouvre.

La porte s'ouvre enfin laissant apparaitre le trésorier, complétement débrailler, ses joues son rouge et il peine à reprendre son souffle, j'aperçois des rougeurs dans son cou, ses lèvres sont gonflés et sa peau et couverte de sueur.

Il ne faut pas être un devin pour comprendre ce qu'il était en train de faire, avec mon amie.

Il lui faut plusieurs secondes pour qu'il me reconnaisse et s'incline maladroitement.

-«Bonsoir Madame! excusez-moi pour cette accoutrement mais je ne m'attendais pas à avoir de la visite..»

-«Où est Hanaé? Non, ne répond pas je connais déjà la réponse..»

Alors j'entre sans gêne dans sa suite et me dirige vers ce que je pense être sa chambre, arriver dans cette pièce je n'ai plus aucun doute sur l'activité qu'ils exerçaient avant que je n'arrive.

L'odeur de leur ébats est encore présente, l'air est brûlant, presque étouffant, le grand lit trônant au milieu de la pièce est défait et mon amie est debout, enroulée dans des draps blancs, elle ouvre la fenêtre et se tourne vers moi dans un sursaut.

-«J'ai besoin de te parler, prend une douche et rejoint moi dans le salon..»

Ma voix à été plus froide que je ne l'aurais voulu mais Hanaé n'a pas l'air de s'en formalisé, elle entre dans la salle de bain relié à la chambre et je retourne dans le salon, prenant soin de ne pas croiser le regard perdu de Kokonoi.

J'en ai des choses à lui dire à lui aussi.
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À SUIVRE...