Je pars en courant, mort de rire, avec un vilain fou furieux me pourchassant au milieu des passants, ébahis. Ca sent le roussi pour moi.
Initialement, j'avais dans l'idée d'essayer de passer inaperçu mais le taquiner était trop tentant. Je crois bien que je me suis trouvé un nouveau hobby: le faire sortir de ses gonds.
Je slalome au milieu des touristes, volète au dessus d'un étal de sushis, esquive un enfant jouant au milieu de la rue piétonne ... Qui aurait cru que je m'amuserai autant à me faire courser par un vilain.
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Je renifle. J'hume une agréable odeur de poulet grillé. J'en ai l'eau à la bouche, mon ventre se préparant déjà à gargouiller dans l'attente que je le nourrisse. J'inspire une grande bouffée de cette délicieuse effluve, mélangée à une étrange senteur de cuir brûlé. De cuir brûlé?
Je jette un œil derrière moi, pour apercevoir mon petit popotin crépitant de flammes bleutées. Je comprends mieux l'odeur de poulet grillé maintenant, il essaie vraiment de me faire rôtir ! Certes je pense que je serai succulent accompagné de pommes de terre sautées mais quand même !
Je me dissimule dans une ruelle adjacente à l'artère principale et m'emploie à éteindre mon feu aux fesses avant de finir le cul à l'air. Je ne veux pas être arrêté pour attentat à la pudeur. Vous imaginez la une ? "Le célèbre héros n°2 placé en garde à vue pour s'être baladé cul nu dans la rue, déclenchant des crises d'hystérie et une hausse dangereuse de la température en cette période de canicule" ça ferait vraiment mauvais genre quand même.
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Je glousse en m'imaginant en couverture des journaux, tapotant mes fesses avec ma veste, quand je sens un poids s'écraser dans mon dos. Je bats des ailes, luttant contre l'apesanteur, mais finis par m'écrouler au milieu du trottoir.
Ouille. Un vrai ninja ce mec, je ne l'entends jamais arriver.
Pour un héros tu n'es vraiment pas doué Moi: En même temps mon travail c'est plutôt d'aller combattre les vilains, pas de les fuir. J'essaie de me relever mais un certain vilain se laisse tomber sur moi, me clouant au sol. Dabi: quelle punition est-ce que tu mériterai pour ton insolence? Moi: hey pousse-toi le croquemort, tu m'empêches de respirer.
