Je n'arrive pas à croire que cet abruti de piaf ait réussi à me trainer dans ce bar. Ma technique d'éviction est un échec cuisant. J'ai même l'impression que la situation est encore pire qu'avant.
Enfin pas pour lui visiblement. Il a l'air toujours aussi joyeux et sans gêne.Je me lave les mains dans le lavabo des toilettes, grommelant après le volatile qui me met encore et toujours dans des situations inconfortables.
Un homme sort soudainement d'une cabine et me frappe avec une batte.
Je ne bronche pas et le dévisage froidement.
Moi: c'est tout ? Sérieusement ? Ça a déjà marché ta technique minable?
Il me regarde, bouche bée. Et m'attaque de nouveau avec sa batte, que je saisis d'une main.
Moi: si tu veux détrousser quelqu'un, tu devrais déjà faire moins de bruit. On t'entend respirer comme un boeuf à des km. Et puis franchement se planquer dans les toilettes on a connu mieux. T'es un pervers ?Il se met à bégayer.
Je lui arrache sa batte et joue avec : et tu veux mettre K.O qui avec cette arme merdique?Je lui fais mon regard sombre et il se met à trembler.
Lui: s'il vous plaît ne me tuez pas je suis désolé. Je regrette je vous le jure. Pitié.
Je retire ma capuche: j'ai une tête à avoir des états d'âmes?Attendez...je rêve où il se met à pleurer comme une fillette? Mais c'est quoi ce pickpocket en carton?
Je quitte les toilettes, laissant derrière moi mon agresseur attaché à la cuvette des toilettes où il se planquait et pleurant comme un bébé.
Je retourne à ma place et poursuis la soirée.