Je m'appelle Toya Todoroki, alias Dabi. J'ai 24 ans. J'ai travaillé de nombreuses années en tant que vilain sous le nom de Crématorium, même si il faut se l'avouer, ce n'était pas très rentable comme métier.
Bah quoi, vous ne vouliez pas mon CV ? Je pose le décor là! Ce que vous pouvez être chiants à la fin, jamais contents ...
Bon alors vous préférez peut-être que je vous raconte une journée lambda chez les Dark Chicken ? Pas de jugement s'il vous plait, j'étais absolument contre ce nom pourri mais ça n'a pas empêcher l'autre débile d'écrire ça sur la boite aux lettres ... Voilà un exemple de ce que je vis au quotidien ... Une de ses frasques parmi tant d'autres .
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Donc une journée normale ...
Lundi, troisième jour de cohabitation : Je me réveille avec la sensation d'étouffer. J'entrouvre un œil et découvre un énorme piaf avachi sur moi, dormant la bouche ouverte, un filet de bave dégoulinant à la limite de venir s'écraser sur ma tronche ! Je souffle dessus comme un hystérique pour essayer de faire remonter cette chose visqueuse dans sa bouche, retour à l'envoyeur, mais sans succès. Je m'agite et m'énerve, voyant avec horreur ce truc dégueu couler inexorable vers moi.
Je grogne : Hawks dégages! Si je me prends ta bave je te jure que je te bute ! Il marmonne : Comme si tu n'avais pas déjà goûter ma bave plein de fois quand on s'embrasse ... Moi: ça n'a rien à voir ! Hawks: bah pourquoi? Ma bave dans ta bouche, ça revient au même non? Voilà ! C'est exactement de ça dont je vous parlais ! Cet emmerdeur a réponse à tout et il me tape sur le système !
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Je l'envoie valdinguer et il tombe hors du lit dans un bruit sourd. Bien fait. Il se redresse en se massant les fesses et me fusille du regard : c'est pas très sympa ça ... tu voulais me faire comprendre ta douleur d'avoir mal au cul ?
Oh putain je vais l'étriper !
On se dévisage. J'envisage de faire cramer les quelques mini plumes qui recommencent à pousser sur ses moignons. Puis je le vois se passer la langue sur les lèvres en me regardant. Je crie : ah non ! Non non NON ! Il me fait un petit sourire innocent : quoi ? Moi: ne m'approches pas ! Dégages le pervers ! Il lève les mains en l'air : mais je n'ai rien fait ... encore.
J'hésite. Puis me barre en courant, pourchassé à travers l'appartement. J'ai tout juste le temps de m'enfermer à clef dans la salle de bain avant qu'il ne me rattrape. Il est rapide quand il veut ce poulet.
Hawks: allez ouvres-moi. Mon petit Dabi ... Je refuse depuis derrière la porte et je le sens appuyer sur la poignée. Vous voyez ce que je subis maintenant? J'ai l'impression de m'être retrouvé emprisonné dans la tanière du grand méchant loup !
Hawks: je dois me laver avant d'aller bosser. Moi: QUE DALLE. Tu m'as déjà fait le coup hier, je ne ferai pas avoir une deuxième fois le piaf
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2h plus tard, je me décide enfin à quitter ma cachette. Cela fait maintenant une heure que je l'ai entendu partir, je pense que la voie est libre. Oui oui , je ne suis pas sorti direct à son départ, il m'a déjà fait le coup aussi. Me faire croire qu'il part alors qu'en fait il reste sur le pallier, attendant patiemment que je ne sorte. Le salopard.
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Je marche sur la pointe des pieds sans faire de bruit, à l'affut du moindre bruit. Il semblerait qu'il n'y ait vraiment rien à craindre. Je pousse un soupir de soulagement. Sauvé, enfin tranquille pour toute la journée. Je .... AAAAAAAAH
-Dabi mon amouuuuuuuur ! -NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN LACHE MOI DEGAGES ! -Tu m'as manquéééééé -Bah pas moi, vires tes sales pattes de là tête de piaf !
J'essaie de me barrer, trainant derrière moi Hawks accroché à ma jambe. -Allez mon petit Toya ... -Non ! T'as dit que tu partais bosser ! -Mais je suis parti ... et je suis revenu. Je t'ai ramené un petit cadeau ...
Il me fait un immense sourire, collé contre ma jambe. -Non c'est mort. -Alleeeeeeeeeez je suis sûr que ça t'ira super bien. Ca vient d'une super boutique.
Je le dévisage : quelle boutique? Il me fait un sourire en coin : Pur désir
Je l'assomme. Je le savais qu'il y avait une couille dans le pâté !
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