Chapitre 16:

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Elle ouvrit les yeux, elle avait l'impression de suffoquer. Il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre sa respiration. Puis elle se demanda où elle se trouvait. Cela ressemblait à un placard, des balais, des instruments... des instruments chirurgicaux? La jeune fille se leva avec difficultés. Elle aperçut une porte qu'elle ouvrit. Elle se retrouva face à son père. 

-Pa, Papa? Non ce n'est pas possible!! Je ne peux pas y croire!! cria t'elle en courant dans ses bras. 

-Ma chérie, cela me fait plaisir de te voir! Mais tu ne devrais pas être là ce n'est pas ton heure, pas maintenant, tu ne peux pas continuer ton chemin par cette porte!

-Quoi? Mais pourquoi me dis-tu cela papa? Mais, mais tu es censé, être, être.... ça veut dire que je suis, que je suis...

-Violetta!! Tu es presque morte, le peu de ton corps un peu actif te retient à la vie, ton âme est là avec moi! Tu devrais être là-bas, à lutter, pour vivre!

-Non!

-Comment ça non? répondit German tout à fait étonné

-Ma vie s'est arrêtée quand tu es mort! Je ne suis plus rien! Je ne ressens plus rien! Ma vie est finie! Ton assassin me l'a prit, il me l'a volé! Lorsque tu m'as quitté, je n'ai plus jamais été moi! 

-Violetta!! Ne dis pas de sottises!

La jeune fille surprise ne répondit pas! 

-Ta vie est loin d'être terminée! Tu vas devenir, reine de Russie d'ici peu de temps!

-Jamais, au grand jamais je ne serai reine, rien que le fait d'être princesse me tue, alors reine JAMAIS!! Et puis il y a Francisco, il le Roi, et ça, jusqu'à... Non! Non ne me dis pas que...

Et elle s'effondra au sol!

-Non!! C'est tout ce qu'il me reste, il ne peut pas! Je, je,...

-Ma chérie, je sais que ta vie te parait horrible, impossible, la pire au monde. Mais tu vas y arriver, tu dois retrouver mon assassin, qui sera bientôt celui de ton frère. Tu ne devras pas te laisser gagner par la colère ni la haine, reste ma petite fille adorée. 

-Non, non.... dit Violetta en pleurant toutes les larmes de son corps, ça ne peut pas, je vous ai tous perdus, je dois mourir, je..., sans toi, sans Francisco, sans  Le...

-Tu ne l'as pas perdu, Leon sera toujours là pour toi, il t'aime et tu l'aimes, tes amis sont là aussi....

-Mon rêve!! Je, je l"ai perdu, il y a longtemps quand je suis morte il y a 2 ans, pour partir de Buenos Aires, je l'ai perdu à tout jamais!  Non, je ne peux pas me réveiller, je dois mourir, je veux mourir!! Je veux mourir!! hurla t'elle plus fort. 

Puis ce fut un trou noir

Ils étaient tous autour de son lit d'hôpital, elle était pâle, et paraissait sans vie. Pourtant son coeur battait, elle respirait,... grâce au machine, voilà plusieurs heures, qu'ils étaient là en silence à la regarder à prier, priant pour son réveil.

Les heures passaient et ils se reliaient pour se reposer, seul Léon, restait en permanence à ses côtés. Voilà 5 heures, qu'il se trouvait dans ce bâtiment sinistre, reflétant la mort et la douleur.  

Début du flash back: 

Il ouvrit les yeux. Violetta était sur son torse, dormant paisiblement. Sa peau si douce contre la sienne. Son coeur, semblait enfin battre correctement, être entier et réparer. 

Elle ouvrit les yeux, et sentit le coeur de Leon qui battait à l'unisson du sien. Toutes les horreurs, de ces derniers jours semblaient s'être effacer, de son esprit. Elle releva les yeux, et plongea son regard dans celui du jeune homme, elle en était si amoureuse. Il approcha de nouveau ses lèvres, et l'embrassa. Le désir fut trop grand, pour ces jeunes adultes, ils le laissèrent les submerger. 

Fin du flash-back


Le jeune homme la dévorait des yeux, pourquoi ses beaux yeux marrons, ne s'ouvraient-ils pas ?

Il passa sa main dans les cheveux de Violetta, puis suivit l'arrête de sa machoire,toucha son nez doucement, puis posa ses doigts, sur les lèvres qu'ils avaient tant embrassées, et donc il raffolait. C'est à ce moment là qu'il aperçut qu'il avait du sang sur les mains, il regarda la jeune fille et vit du sang sortir de ses oreilles, de son nez, de sa bouche, et même de ses yeux pourtant clots. Cela semblait être des larmes  de sang. Il courut dehors cherchait de l'aide, des médecins se précipitèrent. 

-Vite! Dépéchons nous! Elle va se vider de son sang, ou faire un AVC (accident vasculaire cérébrale) ! Mais que se passe t'il avec cette jeune fille. Elle semble ne pas lutter! cria un des médecins responsable de la jeune fille. 

Violetta se releva difficilement, où était elle à présent. Après s'être habitué à la noirceur, elle reconnut un couloir, un couloir du chateau.

 -Monsieur, c'est fort étrange que le couloir soit si sombre, je devrais allez voir ce qu'il se passe. 

-Allez donc, Gaspard! Je dois juste passer par la chambre de ma fille, pour lui déposer quelque chose qu'elle découvrira en rentrant.

-Mais Monsieur German, si je suis là, c'est parce que j'ai été engagé pour vous protégez, les attentats contre votre personne se multiplie. 

-Tranquillisez vous! Je peux survivre à trois pas jusqu'à une porte. Aller voir ce qu'il ne va pas avec l'éclairage. 

-Bien, monsieur, nous nous voyons dans le salon dans ce cas.

Violetta était paralysée, elle comprenait qu'elle se trouvait dans Le couloir sombre, Le soir où son père l'avait quittée. Elle le voyait avancer vers sa chambre, vers la fin de sa vie. Elle voulait hurler, lui crier, de ne pas y aller. 

Elle s'approcha pour le secouer, mais lui passa tout simplement à travers...

Mais qu'était elle au juste?

Son père ne sembla rien remarquer, et continuait son cheminement. Pour le plus grand de ses malheurs, il rentra dans la chambre, et la jeune fille le suivit. 

Le père déposa un dossier, sous le matelas de la princesse. Mais pourquoi le cacher? Pourquoi ne pas le mettre en évidence? Pourquoi ne pas tout simplement lui donner?

Ses réflexions furent interrompues, par une voix rauque, et pleine de rage, qui chuchota,

-ça aurait du être elle!! Pas toi! Elle doit mourir! Mais bon, je me contenterais de toi ce soir.... Cette nuit, elle portera le fardeau de ta mort.

La jeune fille était assez proche pour entendre l'agresseur, mais pas German. Les larmes coulaient sur les joues de Violetta. Elle sortit en courant de la pièce, sachant pertinemment ce qui attendait son père, quelque chose d'horrible, d'affreux, qui aurait du lui arriver à elle. Pendant qu'elle pleurait, elle ne fit plus attention à sa propre silhouette, s'approchant et découvrant le corps de son père. Si elle n'avait pas été si triste, elle aurait vu, l'agresseur sortir peu de temps après, elle aurait remarquer, son pied un peu boiteux, que seule une femme pouvait se déplacer de cette manière. Puis ce fut de nouveau un trou noir. 

-Non! Non, et non! Mademoiselle, ne partez pas!! Battez vous! Chargez les palettes, à 200 on l'a perd de nouveau! Vite!

Ils la choquèrent, une fois, deux fois.... lorsqu'elle ouvrit les yeux, et cracha du sang. 

Violetta - La mort l'a changée!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant