Chapitre 63

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Laguerra: Bon, c'est pas tout mais on va rentrer, à bientôt Rafael !


Mendoza: Tu viens María ?


La sœur du capitaine s'apprêtait à le rejoindre lorsque Rafael la retint par le bras.


Rafael: A-Attends...


Elle se tourna vers lui, il plongea son regard dans le sien. Le jeune homme se rapprocha d'elle. Il caressa sa joue puis l'embrassa. C'était leur premier baiser. María était aux anges. Les deux bretteurs les regardaient en souriant.


Mendoza: Le premier baiser de ma sœur, t'y crois ça !


Rafael: À bientôt


María: À bientôt


Laguerra: C'était ton premier baiser !!!


María: Ouiiiiii, j'ai trop hâte de le revoir !


Mendoza: Il a l'air sympa ton copain, mais je me méfie quand même


María: Juan !


Mendoza: Tu devrais me remercier je me soucie de toi


María: C'est gentil Juan mais je sais ce que je fais.


Mendoza: Ça ne m'empêche pas de me méfier.


Laguerra: Juan, laisse-la vivre, ils s'aiment, c'est le principal !


María: Merci Isa


Ils entrèrent dans la maison.


Mère: Votre soirée s'est bien passée ?


María: Ouiii, Juan a dansé avec moi !


Mendoza(marmone): Il n'y a pas que moi


Mère: Qu'est-ce que tu dis toi ?


Mendoza: J'ai rien dit


Mère: Dis


Mendoza: J'ai dit : "On a retrouvé les enfants là-bas"


Mère: Ah tu vois on comprend mieux quand tu articules. Quand il était petit il articulait jamais, du coup on comprenait rien de ce qu'il disait, dit-elle en se tournant vers la belle bretteuse.


Laguerra: Ah ah, ça ne m'étonnes pas, dit-elle en lançant un regard amusé à son capitaine.

Mendoza: Bon il se fait tard, on va aller se coucher.


Ils allèrent tous dans leurs chambres.


Laguerra: Alors comme ça tu n'articulais pas quand tu étais petit ? Dit-elle en rigolant.


Mendoza: On peut éviter de parler de moi quand j'étais petit


Laguerra: Non


Mendoza: Allez soit gentille


Laguerra: Non


Le marin soupira.


Laguerra: Je veux tout savoir de toi ! Tout ! Et si ce n'est pas toi qui me raconte ce sera ta mère, elle voudra bien me parler de toi quand tu étais pe


Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que son capitaine l'embrassa. Elle passa alors les bras autour du cou du marin.


Mendoza: C'est un moyen efficace pour faire taire ma belle bretteuse, dit-il avec un air joueur.


Laguerra: Alors de un je n'arreterai pas de t'embeter avec ça tant que tu ne me parleras pas de toi quand tu étais petit et de deux je t'ai pas dit d'arrêter.


Mendoza: Alors de un je ne parlerai pas et de deux c'est moi qui décide si j'arrête ou pas


Laguerra: Dans ce cas c'est ta mère qui me racontera et non ce n'est pas toi qui décide, dit-il avant de l'embrasser tendrement.


Lorsque leurs lèvres se séparèrent l'Espagnole se coucha, dos au bretteur. Celui-ci se coucha à côté d'elle et la serra contre lui.


Mendoza: Bonne nuit Isa


Laguerra: Bonne nuit Juan

MendoguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant