Chapitre 76

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Dans le condor, Alvaro et Léon rejoignirent les enfants dans le cockpit.

Athanaos: Alvaro ! Quelle joie de te revoir !

María: Alvaro !!!!! Tout va bien ?

Alvaro: Oui ne t'inquiètes pas.

María: Où est Juan ?
Alvaro: I-Il est blessé... Il est dans sa chambre avec Isabella et Luna...

María: C'est grave ??

Alvaro: Il a perdu beaucoup de sang mais ses jours ne sont pas en danger, il est juste évanoui.

María: Ouf !

Esteban(chuchote à Zía): C'est qui a côté d'Alvaro ?

Zía: Aucune idée

Athanaos: Léon ?! Que fais-tu ici ?

Tao: C'est un membre de l'ordre du Sablier ! Un traître sans nul doute, marmona-t-il.

Athanaos: Les enfants je vous présente Léon, c'était un de mes apprentis !

Zía: Tu es membre de l'ordre du Sablier ?

Léon: Je l'étais, à l'époque où Athanaos et le Docteur Laguerra en faisait encore parti.

Esteban: et pourquoi es-tu ici ?

Léon: J'ai fait la connaissance de Luna qui m'a dit qu'Athanaos et Fernando font désormais partis de l'ordre du Condor.

Tao: Laisse-moi deviner, le coupa Tao, tu veux en faire parti toi aussi, c'est pour ça que tu es ici, non ?

Léon: En partie oui. Tu dois être Tao, Luna m'a beaucoup parlé de toi, tu es un des derniers descendant du peuple de Mu et tu sais déchiffrer son langage ! C'est incroyable !

Athanaos: Crois-moi Tao, on peut lui faire confiance. Léon, voici Zía, une des dernières descendante du peuple de Mu

Léon: Ravie de faire votre connaissance ! Vous aussi vous savez déchiffrer le langage Mu ?

Zía: Oui, un peu mais pas aussi bien que Tao.

Athanaos: Voici María, la petite sœur de Mendoza et Alvaro. Et voici Esteban, mon fils

Esteban: Bonjour !

Léon: Tu as un fils ?!

Athanaos: Et oui



Pendant ce temps, dans la chambre de Mendoza, ce dernier ne s'était toujours pas réveillé ce qui inquiétait la belle bretteuse.

Luna: Il va se réveiller, hein ?

Laguerra: Oui, bien sûr, dit-elle en la prenant dans ses bras.

Luna: Vous avez fait quoi pendant que j'étais pas là ?

Laguerra: On est partis à Séville, on y est resté quelques jours et ensuite on est partis à ta recherche.

Luna: C'est tout ?!

Laguerra: Euh oui, pourquoi ?

Luna: Vous en avez même pas profité pour passer du temps ensemble ?

Laguerra: Si bien sûr, mais on se préoccupait beaucoup de toi, on se demandait où tu étais, s'il te faisait du mal

Luna: Bon d'accord
Laguerra: Tu aurais voulu quand fasses quoi ? Une grande fête ?

Luna: Non mais que vous passiez du temps rien que tout les deux, comme avant, d'ailleurs, comment vous vous êtes rencontrés ??

Laguerra: C'était à Pattala, je poursuivais Esteban qui avait réussi à pénétrer dans l'enceinte du fort. Il est tombé dans la cascade. J'ai sauté pour le rattraper, je l'ai attrapé avec mon fouet mais ton père s'est interposé et on a fait notre premier duel, je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais fait l'esquive de mon père et il l'a reconnu. Je lui ai révélé mon identité et ensuite il a dit qu'il ne pouvait pas se battre contre une femme, que ce n'était pas loyal alors je l'ai traité de "lâche" ça l'a bien réveillé après ça il a repris le combat, dit-elle en rigolant.

Luna: Vraiment ?

Laguerra: Oui, dit-elle en remettant la mèche de sa fille à sa place.

La jeune femme sentit quelque chose l'enlacer ou plutôt quelqu'un.

?: Et j'ai gagné le combat en la poussant dans l'eau.

Elle tourna la tête et vit son capitaine collé à elle.

Laguerra: Juan !

Luna se dégagea des bras de sa mère. Celle-ci prit son mari dans ses bras.

Laguerra: Tu m'as fait une de ces peurs !

Mendoza: J'ai t'ai fait peur ? La courageuse Isabella peut avoir peur ?

Laguerra: Et bien oui. Comment te sens-tu ?

Mendoza: Très bien puisque tu es à mes côtés !

Isabella lui sourit, elle était tellement heureuse qu'il aille mieux. Le marin prit le menton de l'espagnole, le releva et posa ses lèvres sur les siennes. Ils s'embrassèrent durant de longues minutes sous le regard de leur fille. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, les deux bretteurs reprirent leur souffle.

Mendoza: Luna, viens dans mes bras !

La fillette se jeta dans les bras de son père.

Luna: Tu vas mieux ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

Mendoza: Je vais beaucoup mieux Luna merci. Un alchimiste m'a entaillé le bras.

Luna: Ça doit faire mal !

Mendoza: Oh tu sais ça ne m'a pas fait si mal

Laguerra: Il dit ça mais il a versé une petite larme quand même.

Mendoza: Qui t'a dit ça ?

Laguerra: Léon

Mendoza: Bon, il se pourrait que j'ai eu une poussière dans l'œil

Luna: Une poussière dans l'œil, dit-elle en rigolant, tu peux avouer aussi tu sais.

Laguerra: Tu m'otes les mots de la bouche Luna !

Laguerra et Luna: Alors tu avoues ?

Mendoza: mais puisque je vous dis que j'avais une poussière dans l'œil !

Laguerra et Luna: Je ne te crois pas.

Mendoza: Croyez ce que vous voulez mais moi je vous dis que j'avais

Laguerra et Luna: Une poussière dans l'œil !

Mendoza: Exactement !

Laguerra: On va rejoindre les autres ? Ils étaient très inquiet pour toi.

Mendoza: Allons-y !

MendoguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant