Mendoguerra

Chapitre 75

Athanao et les enfants étaient pratiquement arrivés à la grotte. María était épuisée et n'arretait pas de se plaindre. Esteban, Zía et Tao discutaient tout en menant la marche. Quant à Luna elle était très silencieuse voire trop, Athanaos essaya de la rassurer en lui disant que ses parents allaient s'en sortir. Quelques mètres plus loin, la fillette s'arrêta et de mit à pleurer. María se retourna et courut vers elle.

María: Luna, ne pleure pas... dit-elle en la prenant dans ses bras.

Dans la base Olmèque, Alvaro et Isabella venaient de finir de ligoter les alchimistes. Alvaro prit toutes les armes de leurs adversaires et les jettèrent dans la lave pendant qu'Isabella surveillait les prisonniers. Une fois que le Mendoza revint, ils se rendirent dans la pièce voisine pour retrouver Juan Carlos.

Alvaro: Comment va-t-il ?

Léon: I-Il...

Laguerra: N-Ne me dites pas que... qu'il...

Léon: Non, il est juste évanoui, je sens encore son pouls.

L'Espagnole s'accroupit à côté de son capitaine, elle passa ses doigts sur son visage.

Laguerra: Juan... chuchota-t-elle.

Alvaro: I-Il est tout pâle...

Laguerra: Il a perdu beaucoup de sang, c'est pour ça...

Alvaro: Il va survivre, n'est-ce pas ?

Léon: Oui, j'ai arrêté le saignement, il aura reprut ses forces d'ici deux ou trois heures

Alvaro: Deux ou trois heures ?! Mais on doit fuir !

Laguerra: On a pas le choix, on va devoir le porter

Alvaro: C'est pas contre lui mais il est pas très léger mon frère 

Laguerra: On a pas le choix, viens nous aider au lieu de parler

Léon: J'ai une idée, il y a une sorte de brancard sous la salle de contrôle, on pourrait l'utiliser pour le porter.

Laguerra: Excellente idée ! Tu vas le chercher pendant qu'on descend Juan

Du côté des enfants, Luna était dans les bras de María, elle pleurait toujours. Ils continuaient d'avancer malgré les pleurs de la fillette, ils voulaient rentrer au village le plus vite possible et revenir après avec le condor pour acceuillir les bretteurs ainsi que Léon et Alvaro.

Alvaro, Léon et Isabella transportaient Mendoza sur un brancard. Ils essayaient de fuir la base au plus vite pour éviter de se faire rattraper par les alchimistes. Ils avaient déjà traversé le barrage et s'engageaient sur l'étroit chemin.

Léon: Il fait une de ces chaleurs la dedans !

Alvaro: Depechons-nous, plus vite nous serons sortis plus vite nous pourrons avoir de l'air frais !

Ils accelerèrent donc la marche.

Laguerra: J'espère que les enfants ont pu fuir sans problèmes.

Alvaro: Normalement il devrait être déjà sortis, ils doivent nous attendre.

Laguerra: J'espère.

Après une heure de marche dans cette chaleur extrême ils arrivèrent à la grotte.

Tao: Ils sont là !

Alvaro: Tao !

Tao: Mendoza ! Que lui est-il arrivé ?

Alvaro: Il-

Laguerra: On t'expliquera plus tard, aide-nous s'il te plaît !

Zía descendit du condor pour les aider.

Alvaro: Vous êtes allés chercher le condor ?

Tao: Oui on s'est dit que vous seriez fatigués et que vous pourriez vous reposer.

Laguerra: Merci

Zía: Venez ! On va le faire passer par la trappe.

Ils se rendirent à l'arrière du Condor puis Zía fit réfléchir la lumière du soleil sur son médaillon se qui ouvrit la trappe. Ils amenèrent Mendoza dans sa chambre puis se rendirent dans le cockpit.

Luna: Maman !!!! Dit-elle en sautant dans ses bras.

Laguerra: Luna, tu m'as tellement manqué, dit-elle en la serrant dans ses bras.

Luna: vous avez réussi à battre les alchimistes ?

Laguerra: Oui, ton oncle a eu une très bonne idée, il a proposé de ligoter toutes les alchimistes et de jeter leurs armes dans la rivière de lave.

Luna: Tonton Alvaro a eu une super idée !!

Laguerra: Et après ça on a fuit

Luna: Où est Papa ?

Laguerra: Dans sa chambre, il est blessé et il a perdu connaissance...

Luna: On peut aller le voir ?

Laguerra: Bien sûr

Elles se rendirent à la chambre du marin. Celui-ci était allongé sur le lit.

Laguerra: Il a perdu beaucoup de sang c'est pour ça qu'il s'est évanoui.

La fillette s'approcha de son père et le serra dans ses bras. Une larme coula sur la joue de Luna, puis une autre. Un torrent de larmes déferlait sur son visage. Sa mère la serra contre elle, laissant échapper quelques larmes.