Chapitre 52

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PDV Laguerra:
Nous avons fait une petite balade dans la forêt. Luna débordait d'énergie, elle courait et sautait dans tout les sens. On avait du mal à toujours garder un œil sur elle. Heureusement elle s'est vite fatiguée.


Luna: Je suis crevée ! On rentre bientôt ?


Mendoza: Oui bientôt Luna, bientôt.


Luna: Ça dépend ce que tu appelles "bientôt" généralement avec toi ça veut dire dans longtemps...


Laguerra: Cette fois ça va être rapide, regarde on voit le fort.


Luna: Je suis fatiguée ! J'arrive plus à marcher...


Mendoza: Ah oui effectivement, c'est problématique. On va devoir te laisser là jusqu'à ce que tu arrives de nouveau à marcher.


Luna: Nooooon !


Laguerra: Mais on arrive dans même pas cinq minutes, tu peux faire un petit effort, aller Luna, lèves-toi...


Luna: Non ! Je ne marcherai pas.


Mendoza: Dans ce cas vient Isa, on rentre, on la laisse là, on va pouvoir être que tout les deux, dit-il en prenant ma main.


Laguerra: À plus tard Luna !


On marcha une dizaine de mètre avant de s'arrêter. Juan s'allongea dans l'herbe et je me blottis contre lui. Luna arriva quelques secondes plus tard.


Luna: Me laaaiiiissser paaas, disait-elle en pleurant.


Je la serra dans mes bras.


Laguerra: sèches tes larmes ma puce. Jamais on t'abandonnera, on t'aime tellement qu'on pourrait pas, chuchotais-je à son oreille.


Mendoza: Tu voudrais quoi pour qu'on se fasse pardonner ?


Luna: Un câlin.


Juan passa ses bras autour de nous deux. Luna avait l'air de se sentir en sécurité dans cette douce étreinte.

Quelques minutes plus tard.

Luna: On peut s'entraîner à l'épée ?


Mendoza: Je croyais que tu étais fatiguée, dit-il avec un grand sourire.


Luna: Oui mais j'ai repris des forces, du coup on peut ?


Laguerra: Oui bien sûr.


On alla près du petit lac, lieu de notre rencontre avec Juan.


Mendoza: Oh Luna il faut qu'on te raconte quelque chose.


Luna: Euhh oui ?


Mendoza: Je ne sais pas si tu te souviens mais quand tu étais toute petite on était ici, tout les trois, Maman était adossée à ce rocher et elle nous regardait. Je jouais avec toi. A un moment je me suis levé pour aller voir ta mère. Je me rapprochais d'elle lorsqu'elle m'a dit "Euh Juan, ta fille se rapproche dangereusement de l'eau". J'ai tourné la tête et je t'ai vu à quatre pattes juste à côté de l'eau. J'ai couru le plus vite possible et je t'ai ramené près de nous. Heureusement que j'étais là pour te sauver.


Luna: C'est Maman qui t'a dis que je m'approchais de l'eau, c'est plutôt grâce à elle puisque tu étais trop occupé à l'embrasser.


Luna et moi explosions de rire.


Mendoza: Tu n'as pas tord, dit-il en rigolant.


Luna: Alors on se le fait ce duel ?


Laguerra: Tu veux jouer contre qui ?


Luna: Euhhh, je sais pas...


Mendoza: Isa, chifoumi, celui qui perd joue contre Luna !


Laguerra: Ça me va !


Luna: Moi ça me va pas !! C'est celui qui gagne qui joue contre moi.


Mendoza: Bon d'accord.


Laguerra et Mendoza: Chi-fou-mi !


On fit tout les deux "feuille".


Laguerra et Mendoza: Chi-fou-mi !!


Mendoza: J'ai gagné ! J'ai gagné ! J'ai gagné !


Luna: T'inquiètes pas Maman, je vais le battre et après on jouera ensemble !


Laguerra: Je suis sûre que tu vas le battre !


Luna me fit un grand sourire. Je m'approchai d'elle.


Laguerra: Enchaîner les coups ne servirait à rien contre lui, par contre tu peux lui faire la feinte que je t'ai apprise, là il ne saurai plus quoi faire, chuchotais-je à son oreille.


Mendoza: C'est quoi ces mess-basses ?! Rassures-moi, tu lui racontes pas n'importe quoi ?

Luna: Non, elle me dit quelque chose d'hyper important !


Laguerra: Aller, vas-y, et n'oublie pas ce que je t'ai dis, dis-je en lui tendant mon épée.


Luna: Merci, je vais le battre !!


Je m'assis sur un rocher et les regardais. Ils se saluèrent, puis commencèrent le duel. Juan ne se battait pas à fond parce que Luna n'avait pas encore un très bon niveau et aussi pour éviter qu'elle se blesse, mais elle se débrouillait très bien pour son âge. Elle fit comme je lui avais dis, quelques feintes par ci, quelques feintes par là jusqu'à ce qu'elle fasse la feinte ultime: celle de mon père. Elle attrapa le bras droit de Juan avec sa main gauche, passa son épée dans son dos et la pointa sur la gorge de son père. Juan était stupéfait puis il me regarda en souriant, je lui souris en retour.


Luna: Alors ? C'est qui la plus forte ?


Mendoza: C'est toi ma princesse !


Luna: Répète j'ai pas entendu, dit-elle avec un large sourire.


Mendoza: C'est toi ma princesse.


Luna lâcha l'épée et se jeta dans les bras de son père. Ils sont tellement mignons ! Ils revinrent vers moi.


Luna: T'as vu ? T'as vu ? J'ai fais comme tu m'as dis !!


Laguerra: C'est super ma puce ! Dis-je en la prenant dans mes bras.


Luna: Papa a dis que j'étais sa princesse tout à l'heure !!


Mendoza: C'est vrai, ma princesse, dit-il en déposant un baiser sur le front de Luna, et ma reine, dit-il en m'embrassant.

MendoguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant