Hoseok était le genre de personne qui ne pouvait jamais avoir une vie banale, et encore moins un quotidien tranquille. D'un côté, il y avait la mauvaise fortune, qui s'amusait toujours à lui jouer des tours absolument farfelus, à chaque occasion qui se présentait ; et de l'autre, il y avait son entourage, qui trouvait toujours toute une série d'événements, aussi originaux que tordus les uns que les autres, à accomplir quotidiennement, telle une mission d'évangélisation de la plus haute importance.
Prenons exemple sur ce qui s'était passé la matinée du mardi de cette semaine. Sans qu'il n'ait rien demandé, deux jeunes lycéennes de la seconde C l'ont soudainement accosté, et tout cela, juste pour réaliser une blague puérile des plus chelous à son encontre.
Lalisa Manoban de son vrai nom, alias la fameuse Li Yu Qu I-ra [ li u ty ira ], Hoseok n'oublierait pas d'aussi tôt sa personne, et désormais il ne manquerait pas de doubler sa vigilance(...)
La journée du mercredi n'a pas été mieux. Tout simplement parce que, déjà, le temps laissait à désirer ; aussi, lors de leur répétition du théâtre à présenter pour le très prochain festival, qui reste jusqu'à ce jour un grand mystère aux yeux des étudiants des autres classes, « deux abrutis finis », comme il aimait si bien le dire, ont malencontreusement abîmé leur matériel de travail. Et cela leur a bien évidemment valu, à ces « deux abrutis finis » ainsi qu'à Hoseok lui-même, une forte réprimande de la part de leur professeur principal : monsieur Do.
Il fallait croire que dans une école aussi stricte que la leur, une faute commise par un élève équivaut à la négligence du délégué. Et bien que les paroles de monsieur Do n'étaient en aucun cas destinés à Hoseok, celui-ci ne put tout de même réprimer une petite impression d'avoir lui aussi fait une bêtise, tel le bon délégué qu'il était.
Quelle plaie...
Plus les jours passaient, plus Hoseok s'était sincèrement trouvé une certaine passion à vouloir maudire autrui. Notamment le lendemain de cette désagréable réprimande provenant de leur professeur principal, où il surprit un jeune couple en pleine action dans une salle de classe vide, alors qu'au départ, il était juste venu pour rendre le feutre noir des terminales A qu'une élève de sa classe avait fièrement volé.
Pitié, qu'on lui laisse le temps de souffler deux secondes...
Maintenant Hoseok avait non seulement besoin de se passer les yeux à la javelle, mais aussi de se réinitialiser le cerveau.
De toute la première semaine du mois d'Avril, le grand brun ne put se réjouir d'une quelconque sérénité dans sa vie journalière. Ce fut pourquoi, lorsque le vendredi soir sonna aux portes du temps, Hoseok s'était empressé d'envoyer un « Je suis désolé de te prévenir aussi tardivement, sunbae, mais j'aimerai prendre congé pour ce soir. Je me rattraperai demain matin sans faute, bonne soirée » à son très chère Seon-gyeom sunbae, avant de se ruer jusqu'à son petit appartement adoré.
La première chose que Hoseok fit une fois le pas de la porte franchi, fut de balancer son pauvre sac de cours, qui atterrit sans aucune once de douceur sur le carrelage blanc du petit salon. La deuxième chose que Hoseok fit une fois débarrasser de son sac de cours, fut de se déshabiller joyeusement, tout en chantant la très célèbre chanson "Home" d'un groupe de k-pop tout aussi connu.
Il commença son œuvre tout en desserrant d'un coup sec sa cravate rouge, comme le ferait l'acteur principal de son k-drama préféré pour sauver sa bien-aimée d'une soudaine noyade purement clichée. Puis il se servit de cette même cravate comme d'une corde, servant à neutraliser, et ainsi capturer une bête sauvage, telle à l'époque des cowboys. Sauf que, faute d'avoir un cheval, ou encore d'un taureau à disposition, Hoseok ne se contenta tout juste que de tournoyer sa cravate au-dessus de sa tête, tout en effectuant parallèlement des mouvements circulaires au niveau de ses hanches.
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It's Gonna Be You [ en pause ]
FanfictionL'amour, ô, qu'est ce que l'amour ? Chaque histoire a sa propre manière de commencer, de prendre vie. Mais souvent, les fins sont toujours identiques. Euphorisant pour d'autres, tel que des "ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie et eurent...