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Chapitre 1
PDV Sanzu
J'étais encore en train de planer calmement dans ma chambre qui paraissait plutôt somptueuse de l'extérieur.
— Une pilule.. deux pilules.. trois pilules.. quatre pilules..
Je les comptais en les mettant une par une dans ma bouche et les avaler à sec avec un sourire aigre en coin. Est-ce aussi dur de s'arrêter ? Probablement.
Je sort de l'un des tiroirs, un sachet contenant de la poudre blanche que je m'étais procuré il n'y a pas si longtemps.
Je verse l'entièreté dans mon verre de whisky avant de le balancer et laisser le paquet vide se voltiger et finir sur le sol.
Au même moment, une notification retentit de mon téléphone, je venais de recevoir un message. Je l'attrape et je lis même pas l'intégralité du message que je serre déjà mon poing de mon autre main.
— P'tain, c'est pas possible ça !
Je reprend le verre et le consomme cul sec avant de le laisser tomber par terre et se briser en plusieurs morceaux d'un bruit sourd. Je fixe la scène se dérouler devant mes yeux sans le moindre geste, laissant le verre s'écraser petit à petit sur le parquet en chêne de couleur noir.
Très peu de temps après j'entends quelqu'un bourrer la porte avec une voix derrière que je connais plus que très bien.
— Eh Sanzu, ça va ?
Je vais ouvrir la porte d'un pas décidé et le regarder en fronçant les sourcils.
— Combien de fois je t'ai dit de ne pas faire un boucan pareil Rindou, merde.
Son expression faciale change instantanément et il vient à me jeter un regard sombre.
— Tss, on peut même plus s'inquiéter. Nan pas qu'il t'arrive quelque chose mais tu vas finir par péter toute la baraque.
— Mhm, dit plutôt que tu serais directement venu me soigner, lâchais-je sarcastiquement, changeant complètement d'humeur.
Il pouffe un rire ironique en s'approchant les mains au fond de ses poches de son costume bleu turquoise. Il essayait clairement de changer le sujet.
— Tu pue la substance en elle-même, mec.
— Allez, c'est ça, change de sujet, la méduse.
Oui, j'aimais bien l'appeler ainsi juste pour l'embêter continuellement.
Pendant ce temps, je sors une clope de ma poche et l'allume tout en restant en face de lui.
Il observait chacun de mes mouvements sans me lâcher du regard, comme s' il était hypnotisé par mes gestes. J'agite ma main devant son visage en penchant ma tête sur le côté accompagné d'un sourire toujours aussi hypocrite.
— Allô la terre.
Il secoue la sienne d'un léger mouvement et cligne plusieurs fois des yeux reprenant ses esprits.
— Reste avec nous hein, riais-je en respirant la fumée.
— Hmm.
Je recrache la fumée en plissant les yeux d'une allure interrogative. Pourquoi il me répondait aussi sèchement ? C'était pas dans ses habitudes. Il était vexé ? Ou..
Attends, pourquoi j'arrête pas de poser des questions aussi idiotes. Qu'est-ce que ça peut me foutre sérieux.
Tout de même, je plonge mon regard dans ses yeux violet clair et passe ma main sur sa mâchoire pour prendre son visage en coupe. J'ignore pourquoi j'agis de cette façon mais il m'intrigue, surtout en le voyant rougir de cette manière, c'est craquant je l'avoue.
— Arrête tes conneries, Sanzu.
Il me regardait mal, sûrement de gêne. Je lui fait un sourire taquin aimant bien l'embêter, ça m'amusait. J'approche mon visage du sien pour venir chuchoter près de son oreille avec un air amusé, serrant ma prise sur sa mâchoire.
