•Chapitre 44•

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PDV Sanzu

J'étais tranquillement assis, ici, une cigarette coincée entre mes lèvres entrouvertes. Je lâche la fumée dans l'air en étant à moitié avachit sur cette banquette de luxe, avant qu'une voix rauque m'interpelle.

Je ne fais pas attention et me baisse vers la table pour snifé la poudre blanche bien alignée sur mon téléphone qui me servait en guise de plateau.

Bordel.

??-« Monsieur » me répéta un des gardes de la villa qui d'ailleurs font eux-mêmes partis de l'organisation. « Il veut vous voir. » me précise-t-il.

L'affaire à dû faire pas mal de bruit vu comment Mikey a été rapide pour me trouver en si peu de temps.

Je fronce les sourcils en me redressant lentement. Je jette la cigarette par terre et l'écrase avec mon pied avant de me lever et de suivre le garde.

J'entre dans la pièce sombre qu'on m'indique alors que le silence est pesant. Je connais l'homme qui m'attend, le boss, celui qui n'était pas sensé savoir à propos de cette mission. Je m'approche de lui, il se tourne lentement vers moi, les mains jointes devant lui.

-« Alors, tu t'es bien amusé ? » Me demande-t'il d'une voix calme.

-« Oui, tout est réglé, aucun témoin n'a survécu » répondis-je en le regardant droit dans les yeux, sachant très bien que c'était la seule question dont il voulait directement une réponse.

Puis il hoche la tête, satisfait.

-« Très bien, tu peux disposer, mais reste disponible pour la prochaine mission » m'ordonne-t-il avant de se retourner et de partir.

Je suis soulagé, ça aurait pu mal tourner pour moi mais tout s'est bien déroulé. Je sors de la villa et je marche tranquillement jusqu'à ma voiture. Je suis fier de ce que j'ai accompli, même si cela n'est pas compris par les lois de la société. Mais ici, dans l'organisation, ce que j'ai fait est juste et c'est ce qui compte.

Je démarre ma voiture et je m'éloigne, prêt pour me planquer et reprendre des énergies.

Reprends-toi idiot, il doit sûrement être occupé !

Une fois à l'intérieur du manoir je monte les escaliers parce qu'attendre l'ascenseur pendant plusieurs minutes pour qu'il remonte après ça ne fait pas partie dans ma liste des choses à accomplir pour le moment.

J'entends quelques bruits d'injures de plus en plus fort dès que je commence à m'approcher de cette porte qui donne chemin à un long couloir principal.

Et je le vois. Je le vois râler tout seul en essayant de récupérer des feuilles éparpillées un peu partout sur le sol.

Mais quand je plante mon regard dans le sien, je tente de garder mon calme, je ne veux pas montrer ma vulnérabilité face à lui. Mais il me regarde avec douceur, me sourit alors que l'expression de son visage s'adoucît.

Je sens mon coeur s'emballer encore plus. J'aimerais lui dire à quel point il m'a manqué, à quel point je l'aime, mais je ne peux pas. Pas maintenant. Nous devons rester discrets, sinon tout notre travail risque d'être réduit à néant.

« Si il lui arrive quelque chose par ta faute, j'écraserais ton crâne contre le mur à ton tour. »

Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à lui tout le temps, même pendant les missions les plus dangereuses. Tout ce que je désire c'est de le prendre dans mes bras, de lui dire que tout ira bien, que je suis là pour le protéger.

Mais je sais que le danger rôde à chaque coin de rue, et je ne peux pas me permettre de baisser ma garde. Alors je me contente de le regarder de loin, de rêver de lui la nuit, et de me promettre que dès que tout sera terminé, nous pourrons enfin être ensemble, en sécurité.

En attendant, je continue de vivre dans la clandestinité, cachant mes sentiments et l'espoir d'un futur heureux avec lui. Mais je sais que chaque moment passé à ses côtés vaut la peine de risquer ma vie, car il est la seule personne à avoir jamais compris mon coeur.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à lui tout le temps, même pendant les missions les plus dangereuses. Tout ce que je désire c'est de le prendre dans mes bras, de lui dire que tout ira bien, que je suis là pour le protéger.

Mais je sais que le danger rôde à chaque coin de rue, et je ne peux pas me permettre de baisser ma garde. Alors je me contente de le regarder de loin, de rêver de lui la nuit, et de me promettre que dès que tout sera terminé, nous pourrons enfin être ensemble, en sécurité.

En attendant, je continue de vivre dans la clandestinité, cachant mes sentiments et l'espoir d'un futur heureux avec lui. Mais je sais que chaque moment passé à ses côtés vaut la peine de risquer ma vie, car il est la seule personne à avoir jamais compris mon coeur.

Je me rappelle encore du jour où nous nous sommes rencontrés, dans un bar miteux de la ville, avant de se retrouver dans ce manoir. Il était là, à siroter son whisky en solitaire, et je l'ai immédiatement remarqué. Il avait quelque chose d'indescriptible, un charme singulier qui m'a attiré à lui comme un aimant.

Je sais que notre relation est dangereuse, interdite, incontrôlable. Mais je ne peux pas m'empêcher de l'aimer, de ressentir cette passion qui me brûle le coeur. Alors j'attends, encore et toujours, le moment où nous pourrons être ensemble sans avoir à nous cacher, sans avoir à mentir. Le moment où l'amour triomphera sur la guerre.

Mais cela ne semblait pas vouloir prendre fin de sitôt. Les missions devenaient de plus en plus périlleuses, les ennemis de plus en plus acharnés. Et un soir, lors d'une mission particulièrement risquée, il a été gravement blessé. Rindou, était blessé.

Je me suis précipité à son chevet, incapable de retenir mes larmes en voyant son corps meurtri. Mais malgré la douleur, ses yeux brillaient d'une détermination féroce. Il m'a pris la main et m'a dit d'une voix faible mais résolue :

-« Ne t'inquiète pas pour moi. Fais ce que tu as à faire. Et surtout, n'abandonne pas notre cause. »

Je savais que ces paroles étaient celles d'un homme qui se battait jusqu'au bout, d'un héros qui refusait de céder au désespoir. Mais je n'arrivais pas à m'empêcher de penser que si jamais il ne revenait pas, je ne pourrais pas survivre sans lui.

Les jours et les semaines ont passé, et j'ai continué à lutter de toutes mes forces, porté par la conviction que nous nous retrouverions bientôt. Jusqu'au jour où j'ai reçu la nouvelle tant attendue : il était vivant, il allait revenir.

J'ai réalisé alors que mon amour pour lui était plus fort que tout, que cette putain de lien qui nous reliait à cette organisation, la mort, rien ne pourrait jamais nous séparer.

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant