•Chapitre 41•

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PDV Sanzu

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PDV Sanzu

Mikey-« Où est-elle putain ? »

Ran-« Elle est sortie et on l'a ratée parce qu'... on regardait ce qui se passait dans la salle » mentis Ran avec le peu de crédibilité qu'il nous reste.

Mikey-« Mais qu'est-ce qui s'est passé, bordel ? Comment a t'elle pu sortir de ce manoir sans que vous la voyiez ?! »

Je ne cherche pas à tourner autour du pot. Je sais parfaitement qu'il n'acceptera aucune excuse.

J'ai merdé, patron.. »

Je prend une longue inspiration avant que Rindou me coupe dans mon élan en tenant toujours la partie de son abdomen blessé.

Rindou-« On avait pas son traceur à l'écran, on pensait pas qu'elle allait s'enfuir un jour après avoir.. voler une grande partie de l'argent qui était cacher dans la salle surveillée par Takeomi » termina ce dernier en gardant son regard bloqué sur cette merde qu'il vient d'accuser au sens propre.

Je reste surpris par la défense des deux frères. Ils se sont mis d'accord pour me sauver de cette sorte ou quoi ? Ah oui.. Ran aussi était impliqué dans cette histoire. Bien sûr qu'il ne va pas me laisser dire la vérité sinon lui-même se retrouvera dans le pétrin.

Mikey-« Sanzu. »

Je lève la tête vers Mikey en attendant ses prochains ordres.

Mikey-« Va faire un tour dans son appart même si je suis déjà presque sur qu'elle n'y est déjà plus. » ordonna t'il d'un ton sec, sûrement encore sous les nerfs.

D'abord je regarde Rindou du coin de l'œil, assis sur une chaise à cause de ses blessures l'empêchant encore de bouger comme il veut avant de hocher la tête et faire demi tour pour sortir du manoir avec toute vitesse.

Je cours jusqu'au garage où sont stationnées plusieurs de nos voitures et je prends les clés de la Porche 918. Nous nous sommes mis dans une merde pas possible, à présent, pas question de tout gâcher.

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Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt qu'être aimé pour ce que je ne suis pas.

Kurt Cobain

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Au final j'ai dû inventer une connerie pour faire passer l'affaire. Enfin, ce n'était pas vraiment un mensonge dans tout les cas, elle est bien morte sauf que personne sait qui est le coupable ou plutôt les coupables.

Pas de corps. Pas de crime.

Malgré cela, l'enquête a été menée de manière approfondie mais sans succès. L'affaire est restée non résolue pendant plusieurs semaines jusqu'à ce qu'une nouvelle preuve soit trouvée. Une ancienne connaissance du défunt avait été arrêtée pour un autre crime.

L'enquête a été rouverte et il a été découvert que plusieurs personnes avaient en fait été impliquées dans le meurtre. On se demande bien qui peuvent être ces personnes..

Finalement, même avec la coopération des « témoins » et à des preuves matérielles, les coupables ont jamais été identifiés, enfin pour le moment. La famille de la victime n'a pas pu connaître la vérité et trouver un certain soulagement dans la justice.

La culpabilité et la honte pour avoir menti ont été qu'une phase. La vérité aurait peut-être été difficile à accepter, mais elle aurait également permis à la famille de la victime de trouver la paix et le respect que leur situation méritait. Mais elle, elle ne le méritait pas.

Elle a préférer nous trahir une nouvelle fois. Je le savais. Je savais que ça allait finir par arriver à un moment.

Je repense à tous les moments où j'ai eu confiance en elle, où je lui ai donné des informations sensibles sur notre organisation, sur notre plan d'action. Elle a toujours paru loyale, mais je devais me méfier. Je ne voulais pas croire que quelqu'un de notre propre groupe nous trahirait.

Et pourtant, elle l'a fait. Elle a divulgué nos secrets à nos ennemis, leur donnant un avantage certain sur nous. Nous avons payé le prix fort : certains de nos membres ont été capturés, d'autres ont perdu la vie.

Mais ce jour-là, c'est elle qui a payé son dû. Elle a supplié, imploré notre pitié, mais nous avons été implacables. Elle a mérité cette fin, cette fin de traître, de lâche. Elle a mérité cette affreuse mort.

Pourtant, malgré tout ça, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine tristesse en la voyant partir après tout ce temps. Nous avions partagé tellement de moments ensemble, tellement de rires et de camaraderie.

Mais tout ça était désormais derrière nous, détruit par sa trahison.Je me tourne vers les frères Haitani qui m'avait rejoins il n'y a pas très longtemps. Je vois leur regard froid, sans aucune émotion. Nous sommes des membres, des combattants qui doivent faire face aux pires situations. Et dans cette situation précise, la trahison ne pouvait être tolérée.C'est pour cela que nous avons été implacables, pour défendre notre cause et notre mission.

Mais je ne peux m'empêcher de me demander si nous avons fait le bon choix, si nous avons été justes en la condamnant à mort.Pourtant, je sais que ces interrogations ne me mènent à rien. Nous avons été obligés de prendre une décision, une décision difficile mais nécessaire. C'est ce qui fait de nous des combattants, des défenseurs de notre organisation.

Je regarde une dernière fois les cendres de son pauvre corps, éparpillés sur un champs abandonné, de celle qui était autrefois l'une de nos alliées, avant de tourner les talons et de reprendre ma place au sein du groupe.

Ran me jette un coup d'œil et je lis de la compassion et de la rassurance dans son regard. Nous avons du travail à accomplir, et il n'y a pas de place pour les sentiments dans notre mission.

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant