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Chapitre 3

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Chapitre 3

PDV Rindou

Je m'arrête et me retourne face au droguer et au mec qui me sert de frère. Je mets les mains dans les poches en prenant une expression blasée.

— Grouiller un peu, non ?

J'imite la même phrase que Sanzu m'avait sortie il y a quelques secondes, ce qui ne le laisse pas indifférent. Je le vois arquer un sourcil en soupirant et avancer vers son 4x4 noir. Ran me pousse en insistant pour que j'aille me placer à côté du conducteur tandis que lui se met tranquillement sur la banquette arrière, Sanzu se met devant, à côté de moi. Il démarre et conduit à une vitesse plutôt rapide.

Je lui lance quelques petits regards pas du tout discrets en remarquant qu'il me regardait déjà du coin de l'œil.

— Regarde devant toi, idiot.

— Ta beauté m'éblouit, j'y peux rien ma méduse, dit-il d'un ton taquin.

— La méduse elle t'emmerde.

Je détourne la tête du côté de la vitre alors que j'entends des ricanements venant de derrière. Je prends un air blasé, il est censé être de mon côté. L'autre était en train de sourire hypocritement, fier de sa repartie. Je m'accoudais contre le bas de la vitre pendant le trajet, c'était silencieux, aucun de nous trois parlais.

***

Et voilà qu'on se situait devant une scène de torture pour une énième fois dans un entrepôt délabré de partout. Le barbapapa était devant les deux autres gars qu'on avait chopper et attachés à des chaises. Il n'a pas voulu qu'on les amoches énormément parce que monsieur, a bien-sûr, autre chose en tête.

Moi je pivote et croise les bras sur le dossier de la chaise d'un air ennuyé alors que Ran était debout légèrement derrière moi à regarder, de même, le déroulement. Sanzu pointe son arme sur la tempe de celui de droite pour leur mettre la pression.

— Alors ça fait quoi de trahir le gang, hein ?

Il plaça un doigt sur la détente en enfonçant bien le bout de son revolver. À tout moment, il lui explose la cervelle.

– J-je vous jure que ce n'était pas notre but, ne nous tue pas je t'en supplie !

Les deux se mettent à chialer ridiculement.

— Fais les taire Sanzu, ça en devient chiant, dis-je d'un air hautain, prenant une voix arrogante.

Et oui, je venais de lui donner un ordre. Qu'il ne croit pas que je vais me laisser faire comme la dernière fois. Faut que je sois un minimum orgueilleux envers lui.

Il me jette un regard disant "tu veux jouer ? On va le faire" et déflagre la tête du mec aux cheveux bruns.

L'autre fait encore plus de bruit que précédemment, il sanglote de façon aberrante ce qui m'énerve deux fois plus.

— Hep hep, ferme-la un peu, tu veux ?

Il lui tire sur la jambe gauche ce qui lui arrache un cri de douleur et se crispe en avant en hurlant.

— S'il te plaît, je paierai toutes mes dettes. Promis !

— Et puis quoi encore ?

Je plisse les yeux en les regardant chacun leur tour mais c'est surtout le rosé qui attirait mon attention. Ran remarque mon regard et commence à siffloter innocemment de son côté. Je retourne ma tête pour le fusiller du regard avant qu'il ricane faussement, comme pour me provoquer.

— Tss, lâchais-je simplement avant de reporter mon attention vers le bruit de fusil qui venait de retentir.

Le gars venait de tomber par terre, il lui avait tiré en plein milieu du front, quelle précision. Il vient à souffler la fumée qui s'était échappé de son arme et la range correctement avant de récupérer le sac rempli de tune, Koko ne repoussera pas ça.

Je me lève tout de même remarquant que l'autre débile était déjà sorti.

Il reste plus que lui et moi. Le rosé et la méduse.

Il me fixe en se rapprochant dangereusement, je ne sais pas pourquoi mais je fais quelques petits pas en arrière par instinct de survie. On aurait dit une bête qui allait se projeter sur sa proie.

Il jette violemment le sac par terre et vient me plaquer contre le muret qui se trouvait juste derrière moi.

— Qu'est-ce que..

Je tourne la tête à l'opposé pour ne pas rougir plus, au vu de notre position.

— Alors comme ça, tu me donnerais des ordres maintenant ? 

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant