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Ilse laissa envahir par le calme et la sérénité du spectacle fascinant qui s'offrait à lui, des milliers d'étoiles scintillaient dans le silence de la nuit. Le vent murmurait dans la petite brise nocturne qui soufflait silencieusement, venant effleuré sa douce peau pâle.
Il n'allait pas s'attarder à rentrer, il frissonnait au toucher de l'air sur chaque recoin de son corps vêtu d'un simple tissu et un pantalon de couleur sombre ce qu'il le représentait. Il avait sombrer tout comme la couleur de ses vêtements aussi morne que lui.
Il était entrain déballer le petit sac que lui avait offert son ami. Après avoir retirer la longue ficelle de couleur noir qui entourait l'entièreté du paquet, il sort de ce dernier deux petites boîtes, une qui emboîtait une eau de parfum masculin et une autre qui était constitué d'un pendentif de couleur argenté qu'il trouvait adorable. Il esquissa un petit sourire béat en remarquant qu'elles étaient accompagnées d'un cadre qui affichait une des photos qu'avaient pris lui et les frères Haitani durant leur première mission au Bonten, il y a des années.
Il se fit interrompre par le noiraud qui venait de poser une main sur son épaule ce qu'il lui fit revenir à la réalité. Il s'avance jusqu'à en venir se mettre à côté du rosé sans avoir lâcher la prise sur son épaule. Il se décida de briser le silence qui régnait depuis déjà un bout de temps.
-" Qu'est-ce que c'est ?"
-" Tu commence à t'intéresser à moi ?"
Il esquissa un rire ironique en ayant enfin retirer sa main pour venir la déposer sur la barreau en métallique noir en tournant son regard juste devant lui.
-" J'ai pas le droit ?"
-" Mon envie me dit que non."répondit-il sèchement. Ah nan, attend ça devrait plutôt être : Tu commence «enfin» à t'intéresser à moi ?"
-" Je me suis toujours occupé de vous tel un père le ferai "
-" Laisse moi rire steuplé" lâchait il le rosâtre d'un ton ouvertement moqueur.
Le noiraud le regarda avec incompréhension, il incline sa tête sur le côté afin d'interpréter son regard qui était magnétisait vers le ciel morose qui annonçait une pleine lune cette nuit.
-"«Je me suis toujours occupé de vous» répéta-t-il avec répulsion. Tu t'es foutu de nous surtout nan ?
-" Je me suis jamais foutu de vous, au contraire sinon on en serait pas là "
-"Justement on en serait pas là si t'avais était capable d'assurer t'es responsabilité sale con "
Il venait de recevoir une tape bien robuste à l'arrière de son crâne par son aîné qui avait froncer ses sourcils entre temps.
-" Voilà ce que tu sais faire, frapper. "dit-il avec une voix tranchante ayant plonger son regard dans le sien avec inappetence.
-" Commence pas à me taper sur le système dès le soir "
-" Sinon quoi ? Tu va encore me «frapper» ?"rabâchat-t-il en insistant sur le mot "frapper". Dommage pour toi je ne suis plus le petit Haruchiyo qui se prenait tout les coups sur lui à chaque reprises.
Il se redressa avec frustration et il prit une profonde inspiration qu'il bloqua quelques secondes avant d'expirer lentement, histoire de se calmer.
-" Bref la seule chose que tu devrais savoir c'est que je t'emmerde du plus profond de mon cœur "
C'est à ces mots qu'il reprit le sac et retourna les talons pour s'en aller, laissant seul son grand frère au milieu de la terrasse sceptique.
Il claque la porte par agacement et marche le long du grand couloir qui faisait ressortir étonnamment les murs lisses muni d'une couleur rouges vives. Le parquet sous ses pieds craquaient à chacun de ses pas lourd qui le faisait résonner à tour de rôle. Il souffla longuement avant de s'arrêter au milieu du couloir ayant remarqué quelqu'un qui pourrait directement le calmer seulement avec sa présence. Il ne savait pas ce que c'était comme ressentiment mais c'était très fort pour sa part.
Il s'avança derrière lui à pas de loup et vient l'attirer contre lui en passant un bras autour de sa taille. Il passe ma main sur sa tête pour l'inciter à venir la poser contre la poitrine du rosé qui avait le souffle court. Il avait des papillons qui voltigeaient sans cesse dans son ventre.
Mais soudainement son ami attrape son bras en le bloquant fermement afin de reculer sa tête pour le devisager.
-"Eh calme Rin tu m'avait juste manqué.."chuchota-t-il alors qu'il était entrain de lui serrer le bras qui était maintenant sous sa prise.
Il vit ses joues s'embraser, ce qu'il lui manqua pas de laisser apparaître une esquisse en coin avant de dégager son bras de son emprise.
-" Q-quoi ?"
-" Nan rien" répondit-il rapidement, venant effleuré sa joue avec la paume de sa main frileuse.
Le violet frémit à ce contact chaleureux venant de sa part et s'approche automatiquement de lui, réclamant plus de temps passé avec lui et seulement lui. Il senti sa chaleur corporelle augmenter encore plus à sa présence. Sanzu lui, s'amusait à caresser lentement sa joue d'un mouvement régulier avec un large sourire aux lèvres.
-" Eh dit "proclama Rindou d'un ton hésitant.
-"Hm ?"
-" Tu « t'intéresse » à moi seulement pour m'avoir dans ton lit ? "lâchait il en faisant le mouvement des guillemets avec ses doigts.
-" Hé nan pas du tout- 'fin je veux dire non c'est pas du tout ça. Je me suis jamais rapprocher de toi à l'idée de seulement coucher avec toi Rin.."
-" Mhm alors.. qu'elles sont tes attentes envers moi ?"
-" J'suis ton ami non ? Je t'aime bien et.. je suis bien à ta présence, je me sens comme en sécurité avec toi, c'est toujours agréable d'êtres à t'es côtés je te demande pas grand chose j'te jure "
-" T'es mon «ami» oui..-"grommela t-il en détournant la tête avec un air blasé.
-" Peut-être pas qu'ami "lança-t-il d'un ton désireux.
-" Comment ça ?"
-" Nan heum rien"dit-il en le laissant dans le déni.
Il vient à se gratter l'arrière de sa nuque en se raclant la gorge pour essayer de casser le gros blanc qui venait de se poser depuis déjà quelques minutes.
-" Bon je vais te lai-"
-" APPELEZ LE MÉDECIN VITE !"
-" PRESSE LA PLAIE LE TEMPS QU'IL ARRIVE"
-"EH KOKO AMÈNE LA TROUSSE DE SECOURS EN ATTENDANT "
-" Qu'est-ce que-"
Le rosé n'ut pas le temps de finir sa phrase qu'il se fait basculer par Kokonoi qui venait de passer entre les deux pour aller dans la salle de bain en trombe.
Ils finissent par se précipiter vers les escaliers et les dévaler à pleines vitesse avant de s'arrêter net devant la troupe de personnes déjà présentes autour du blessé.
