•Chapitre 22•

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Rindou-"C'était quoi ce bruit" dit-il d'un ton inquiet

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Rindou-"C'était quoi ce bruit" dit-il d'un ton inquiet.

Takeomi était monté au dernier étage pour nous rejoindre à toute allure.

Kokonoi-"Pourquoi tu nous as pas joint par le microphone ?"

Il reprend son souffle, les mains sur les genoux.

Takeomi-"C'est ça le problème. Ils sont là, ils ont détectés tous ce que j'avais installé dans le système ! C'est foutu, faut qu'on se casse d'ici"

Rindou-"Merde il manquait plus que ça-"

Je les regarde un par un dans l'incompréhension. La drogue fait son effet, je comprends plus rien de ce qu'ils disent. Je suis complètement perdu, j'ai mal au crâne. Koko commence à se gouffrer le fric dans un sac. Rindou et Takeomi sont en panique, essayant de rectifier le plan de base.

J'ai la tête qui tourne. Je ne tiens plus debout. D'un seul coup, je heurte le sol sur le dos, sous leurs regards incrédule. Je commence à perdre connaissance. J'entends les hurlements de panique de Rindou qui s'était accroupie à ma hauteur. J'aperçois vaguement les gars autour, puis plus rien. Pas de bruit. Pas de mouvement. Rien.

-

J'entrouvre difficilement mes yeux qui me piquent à cause de la lumière qui frappe au milieu de mon visage. Je déglutis de frustration dû au soleil qui m'aveugle au plein milieu du jour. J'essaie de bouger mes doigts, ce qui reste encore difficile à entamer.

Une fois mes mains dégourdis, je me frotte les yeux avant d'essayer de me redresser avec difficulté après avoir remarqué que j'étais allongé sur le lit de la salle de soins. Mon bras était accroché à une perfusion et j'avais un bandage au niveau de mes tempes, sûrement parce que ma tête avait été assommé par le coin du meuble durant ma chute.

-"Putain, va fait un mal de chien" me lamenté-je.

Rindou était placé sur une chaise à côté du lit, les bras croisés, il s'était endormi entre temps. Je me redresse enfin avec plus de facilité et découvre chacun des traits de son visage tout relâcher, à quelques centimètres du mien. Je me penche de son côté et vient embrasser sa joue, ne pouvant pas trop m'abstenir de le faire, je souris face à sa réaction.

Il sursaute de frayeur et me pousse sur le côté par instinct de survie, ce qui me dit lâcher un cri de douleur stride. Il vient à s'excuser à plusieurs reprises et me tient par l'épaule pour m'allonger sur le lit avec plus de douceur cette fois-ci.

Rindou-"Excuse-moi, pardon j'ai pas fait exprès-"

-"T'inquiète" dis-je avec douleur.

Après un petit moment, il se rassit sur la chaise et me regarde avec inquiétude.

Rindou"Tu te sens mieux depuis ?"

-"J'ai toujours mal au crâne"

-"Vu le tas de médicaments et de drogue sur t'as pris" grogna-t'il en foudroyant du regard.

Je lève difficilement ma main libre en l'air pour prouver mon innocence.

-"Pas fait exprès "

Rindou-"Ouais, c'est ça et moi j'suis le père noël "

J'éclate de rire face à ses paroles et il me regarde mal comme à son habitude.
Son expression faciale s'adoussit et son regard attendri me chamboule jusqu'au coeur. Je ne sais pas bien l'interpréter, je sais juste qu'il me fait de l'effet.

-"Et les autres, ils vont bien ?" quémandé-je.

Il détourne le visage et perd son petit sourire espiègle.

Rindou-"Koko s'est pris une balle en voulant nous couvrir"

Il dit bien «nous» parce que je said que c'est de ma faute et il veut pas me faire culpabiliser plus.

Rindou-"Mais t'inquiète pas, il l'a à peine frôler" s'empressa-t'il de m'informer.

-"Donc pas de danger ?"

Il fait signe de négation avec sa tête, ne voulant pas m'inquiéter. Je soupire et me relâche contre le lit en grimaçant une insulte.

Rindou-"Eh, c'est bon il y a rien de grave d'accord ?"

Je prends même pas la peine de le regarder en face, par honte. J'étais mal placé pour ne pas m'inquiéter, un de nous pouvait donner sa vie ce soir-là. Juste à cause de ma stupidité. À cause de moi. À cause de cette putain d'addiction.

Rindou-"Hé mon zuzu.."

Il vient me serrer dans ses bras en voyant que j'avais laissé couler une larme le long de ma joue. J'étais qu'un pauvre idiot. Qu'est-ce qu'ils pensent de moi maintenant ? Que je ne suis même pas capable de me tenir à  carreaux pendant une mission où l'on risque notre vie.

-"Je mérite de crever putain" dis-je entre deux larmes.

Rindou-"Eh ferme t'as gueule. Tu te rend compte de ce que tu dis ?"

Il serre son poing  par énervement, il m'en aurait sûrement coller une si il ne s'était pas retenu.

Rindou-"Réfléchis avant de parler la prochaine fois"

-"Mais -"

Rindou-"Tais-toi."

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À suivre
_800 mots_ 

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant