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Chapitre 2

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Chapitre 2

PDV Sanzu

— Arrête putain.

Il détourne brusquement la tête en haussant le ton.

— Parle moi autrement.

Je lui jette un regard menaçant d'un air rude. Il revient à prendre une voix grave et sérieuse.

— Ferme-la, Sanzu.

Il tourne les talons et sort de la chambre en claquant la porte d'un petit air agacé. J'hausse les épaules en fixant la porte et reprend le mégot en bouche en allant me placer sur l'encadrement de la grande fenêtre, laissant ma jambe se balancer dans le vide. Je pose l'arrière de mon crâne contre le bord du mur en fermant les yeux et je presse la cigarette sur le cendrier qui était posé sur la table juste à côté, connaissant déjà par cœur sa place habituelle.

PDV Rindou

Qu'est-ce qu'il m'énerve celui-là, il mérite un poing dans sa gueule c'est tout. Je soupire exaspéré de lui, et retourne dans la chambre de mon frère en étant toujours un peu violent.

— Alors? Il t'as sorti quoi cette fois.

Il prend un ton moqueur en m'observant avec vigilance, il était sur son portable à jouer à des jeux comme un enfant. Sérieusement, je vais faire quoi d'eux moi ?

— Rien.

— Pas convaincant, désolé.

— Toujours les mêmes conneries, ça ne va pas changer du jour au lendemain, soupirai-je par exaspération.

Je marche lentement vers la fenêtre laissant mes pas résonner dans la chambre. Je le remarque avant d'ouvrir cette dernière. La chambre de Ran se situait à l'extrémité du coin droit de celle de Sanzu. Je scrute un coup mon regard vers sa jambe qui était à moitié en train de se bercer dans le vide.

Je l'avoue, cela m'inquiète un peu par peur qu'il fasse une connerie. Mais juste parce qu'on est partenaire de temps à autre c'est tout.

Je pense.

— Et après ça dit que ça se déteste.

— Ha ?

— Vous deux là, vous êtes sûr ya rien entre vous ? Déjà que tu le stalk de partout ça m'étonnerait pas.

— Arrête de raconter n'importe quoi ! J'ai d'autre chose à faire que de le stalker..

— Cette autre chose c'est le mater ?

Je me jette sur lui en une fraction de seconde par énervement mais il m'arrête à temps, avec une seule de sa main.

— Tu vas arrêter de m'embêter avec ça à chaque fois, oui ?

— C'est évident c'est tout, regarde toi un peu. Regarde comment tu as réagi.

Je recule d'un pas rapide et lui jette un regard sombre.

C'est vrai, pourquoi je deviens agressif de cette sorte ?

Je le vois se lever à son tour et tapoter ses vêtements avant de s'approcher avec un sourire rieur, mais plus sérieusement que précédemment.

— Tu l'aime ?

— Je préfère crever.

— Mais..

C'est à ces mots que je sort de la chambre en claquant une nouvelle fois la porte. Je descend les escaliers en marbre foncé pour me retrouver dans le hall, utiliser aussi comme salon. Je franchi la porte et me retrouve dans la cuisine en train de me préparer rapidement un café. Je presse le haut du thermos et un jet de café noir remplit ma tasse, puis je m'assois sur une chaise dans l'allée principale puisque personne n'était là pour le moment.

***

— Bien vous avez tous capté ce qu'il y a à faire ?

— Oui, boss.

Ce mec ne dort jamais ? Il a de plus gros cernes que mon avenir. Je fixe le boss du coin de l'œil même si mon regard se glisse de temps en temps sur son second qui se tenait à ses côtés, un cran en arrière. Lui, il ne lâchait pas du regard son, soi-disant, roi. Quelle connerie. Je trouve ça juste débile d'être aussi dépendant de quelqu'un qui ne montrera jamais le même intérêt que t'as pour lui.

— Bien au travail, je veux que les missions soient accomplies avant ce soir, compris ?

Il nous cerne tous un par un, et comme à notre habitude on s'incline légèrement en avant.

— Sanzu, je compte sur toi.

Je le vois poser une main sur l'épaule du rosé, mon cœur se serre en apercevant le regard qu'il lui jette. Je n'avais jamais vu une telle étincelle de joie dans ses yeux.

Il y a toujours eu des rumeurs comme quoi il y aurait quelque chose entre les deux.

Et pourquoi ça m'énerve autant ?

Pourquoi j'ai un pincement au cœur quand je vois ces deux de cette même manière ?

Peut-être que Ran avait.. Nan impossible, faut que je reste impassible contre ça, je peux pas tomber dans le piège de la chose que je déteste le plus.

Je soupire, désespéré de ma situation actuelle et sort du manoir avant d'être interpellé par quelqu'un qui venait de me tirer en arrière par l'avant bras.

— Attends-nous, non ?

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant